Aria Persei

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Démanteler les projections positives et négatives, y compris par le biais des médias sociaux, et s’aligner avec l’intégrité personnelle et la nécessité de poser des limites entre soi et les autres

Lorsqu’une personne choisit de s’exposer dans la sphère publique, elle sera plus exposée à toutes sortes de projections et d’attaques, que ce soit verbales, psychiques ou des manipulations émotionnelles. C’est une approche honorable que de faire de l’activisme utile alors qu’il est important de ne pas se retrouver à chasser des fantômes. Il est important de rappeler qu’une critique de la part d’une personne qui se cache derrière un ordinateur et projette son ombre vers l’extérieur ne vaut vraiment pas grand chose. On peut s’entraîner à identifier immédiatement la signature énergétique de quelqu’un, en percevant l’énergie derrière les mots. Cela permet d’économiser pas mal de temps et d’énergie et d’éviter une tourmente psychologique liée à des opinions extérieures mises en route par le système matriciel.

Comme je suis de plus en plus capable de reconnaître les signatures énergétiques, il arrive que je ne finisse même pas de lire les mots qui ont été envoyés pour marquer d’une empreinte ma conscience. Je prends juste une mesure d’autoprotection et d’auto-préservation parce que la signature énergétique me suffit pour savoir où me situer par rapport à cette personne et au danger qu’elle représente. Il n’est pas nécessaire de disséquer ce qui est dit car reconnaître la distorsion et l’inversion dans le champ est suffisant. Cela ne renseigne pas sur qui je suis mais dit tout sur la personne qui écrit, et c’est bien sûr lié au contrôle mental et aux injections de pensée. J’ai tendance à ne pas m’accrocher au sens blessant dirigé à mon égard et j’ai tendance à percevoir au-delà. Je n’ai aucun doute en moi sur le fait qu’il ne s’agit pas de moi, mais de la blessure de la personne. La plupart du temps, je ne le prends pas personnellement. J’enjambe ce qui est dit et je continue mon chemin. Je sais qu’il y aura toujours de nouveaux recoins que je ne pourrai pas voir venir ; je suis prête à leur faire face au fur et à mesure qu’ils se présentent à moi. Je démantèle couche par couche la codépendance qui me conduit à être quelqu’un de complaisant pendant une bonne partie de ma vie. Je renonce à vouloir contrôler les perceptions des autres et la façon dont ils seront prêts à me traiter. J’avance avec quiconque est authentique et réceptif à mon travail et à ma signature fréquentielle et que j’apprécie aussi. Lorsqu’une personne devient irrespectueuse et haineuse, je lui donne généralement un avertissement pour tester sa capacité à se remettre en question. Le désir de s’en prendre à un autre vient d’un endroit brisé en soi et est le résultat du contrôle mental et de la fragmentation de l’esprit et de l’âme. Le mépris, les insultes et les jugements sont la preuve d’une unité intérieure perdue et révèlent une séparation. Dans une autre mesure, il arrive également de rencontrer des techniques de bombardement de compliments qui visent à créer un attachement émotionnel et qui sont semés de manière manipulatrice pour ancrer un mode relationel malsain. Ces compliments s’imbriquent très souvent dans la blessure de ne pas se sentir aimé, vu, entendu ou reconnu. Les profils manipulateurs narcissiques les utilisent abondamment, surtout au début de la relation.

Faire face aux critiques et comprendre leur provenance

Je suis profondément dévouée à ma transformation personnelle. Je travaille à me libérer des croyances et préjugés limitatifs, des conditionnements et jugements contraignants, et des faux paradigmes fondés sur le besoin de validation extérieure et de construction d’une identité acceptable aux yeux du monde. Je me sens humble devant la complexité de ce que nous sommes, de ce dont nous sommes capables. Nous pouvons réellement nous autonomiser en maîtrisant les compétences subtiles de l’énergie et de l’intuition, ainsi qu’en investiguant le soi et en faisant le travail psychologique nécessaire d’excavation des structures inconscientes ainsi que la prise de responsabilité face à la remise en question. L’ego tend à être petit, limité, effrayé. L’esprit est sans limite, vibrante et entière. L’illusion nous plonge dans un état de victime perpétuelle où nous négocions notre intégrité pour des promesses vides de sens et de valeur. Certaines des décisions les plus importantes que j’ai prises étaient complètement internes – elles n’ont pas nécessité de rupture, de changement d’emploi ou de déménagement physique. Quand mon cœur (le vrai et non la version synthétique) parle, toute intellectualisation passe au second plan. En tant qu’indidivu doué de l’étincelle de création originelle, il est courant d’être pris pour cible; il est difficile de faire l’objet d’attaques constante en tant qu’individu ciblé. Pourquoi les gens éprouvent-ils de la jalousie à mon égard? Pourquoi m’attaquent-ils ? Pourquoi font-ils des suppositions et des interprétations sur moi ? Pourquoi me blâment-ils ? Pourquoi prennent-ils les choses hors de leur contexte ? Pourquoi mon message est si mal compris et déformé ? Il est important de démanteler la croyance selon laquelle le monde n’est que le reflet de ce que nous sommes à l’intérieur. Car la réalité pour les individus doués du feu sacré est durement ingrate, y compris en termes d’une présence écrasante de projections d’ombres. Il y a un retour inévitable de négativité qui vient avec le fait d’exposer qui nous sommes. En outre, l’une des principales leçons est également de rester maître du travail créatif et de s’associer à des personnes qui ont un grand niveau d’intégrité et avec lesquelles il est toujours possible de dialoguer pour s’adapter à tout ce qui peut surgir (car cela ne fait aucun doute que cela surgira).

Garder un usage sain des médias sociaux

Il y a beaucoup de gens que j’aime et auxquels je tiens et que je ne suis pas sur les médias sociaux ou par qui je ne veux pas être suivie. C’est parce que, si je le faisais, je serais constamment confrontée à leur programmation mentale. J’ai besoin de préserver mon énergie afin d’avancer dans ma vie. Ce n’est pas mon travail ni ma responsabilité d’être obligée d’assister à la fracture mentale des autres au quotidien. Il n’est pas utile d’être exposée à des centaines de postes et d’expressions venant de certaines programmations mentales, seconde après seconde. Cela me ronge mon temps, mon énergie de vie et mon attention jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à ma disposition. Si je laisse la porte ouverte à cela, je me retrouve avec une énergie vitale plus faible. Certains de ces programmes égoïstes actifs sur les médias sociaux, je les ai démantelés en moi-même. J’utilise mon activité sur les médias sociaux d’une manière beaucoup plus contrôlée que la moyenne des gens, afin de potentialiser les effets positifs et de diminuer les effets négatifs. J’ai été trompée par l’intelligence artificielle sur Facebook à de nombreuses reprises, des pièges qui m’ont coûté beaucoup de temps et d’énergie ; des pièges qui ont été utilisés pour avoir une emprise sur ma conscience et pour partiellement gérer ma vie.

Néanmoins, les décisions que je prends ne signifient pas que je n’aime pas les gens et que je ne leur souhaite pas le meilleur. Les médias sociaux ne sont qu’un aspect de la vie, et non une représentation de l’ensemble. Il y a une différence qu’il faut reconnaître en faisant un pas au-delà de l’ego ou de la blessure de non-reconnaissance, du piège de la victimisation et du sort de la division. Facebook a été lancé comme un projet caché Darpa pour suivre les citoyens du monde entier, et cela de leur propre chef. Les médias sociaux sont un outil de contrôle mental. C’est mon droit de me protéger dans les endroits où je le juge nécessaire et de mettre en place des limites que je juge appropriées pour mon bien-être. Ces limites sont nécessaires pour que je puisse avancer dans mes projets et ma vision et ne pas être congelée sur place, réceptacle de la misère du monde. A travers la douleur de ne pas se sentir validé, reconnu ou même aimé, la tendance est de projeter vers l’extérieur ces blessures non résolues. Les gens ont tendance à interpréter ces décisions comme un jugement porté sur eux, pensant qu’il y a un motif caché derrière l’action. Ce n’est pas le cas. C’est une action qui s’aligne sur la compréhension du fonctionnement des outils de contrôle mental et qui consiste à prendre position pour préserver sa vitalité pour la mettre à profit de ce qui vit en soi-même. Lorsqu’une histoire est construite autour d’une mesure prise, elle tend à déformer la réalité. Notre pensée nous trompe souvent, nous faisant prendre des détours dans les corridors de notre propre programmation interne. Les humains n’ont pas tendance à voir le monde tel qu’il est, mais tel qu’on leur a appris à le voir. Les déformations prennent forme dans les endroits qui ont été blessés par rapport à l’essence originelle. Cela entache les relations interpersonnelles car les êtres ne sont pas vus tels qu’ils sont mais comme une projection et une extension des traumatismes. Lorsque les gens ne sont pas capables de prendre de la distance, de porter un regard distancié sur leurs processus psychologiques, je sais qu’il ne me convient pas de dialoguer, bien que je sois psychiquement consciente de ce qui se joue. J’accepte les dommages collatéraux. Je sais, par expérience personnelle, que les pertes et les aux revoirs sont inévitables lorsque les gens ne sont pas capables de se responsabiliser vis-à-vis de leurs projections.

De même, de nombreuses personnes qui m’aiment vraiment ne sont pas intéressées par le contenu que je partage. Il est invisible pour eux en raison de l’endroit où ils se trouvent dans leur parcours et où je me trouve dans le mien. Je sais que cela ne dit rien de leur amour pour moi. Et je comprends si un ami a besoin de prendre de la distance pendant un certain temps : c’est sa liberté de le faire pendant qu’il est avec son propre processus. La porte n’est pas fermée, c’est un ajustement temporaire. Ce n’est pas personnel et je respecte leur rythme car j’ai un amour véritable pour eux. De plus, rien n’est gravé dans la pierre : je réévalue constamment mes positions et je change mes abonnements en reconnaissant où j’en suis aujourd’hui et où les autres en sont dans leur parcours. Il est normal de ressentir un besoin de préservation personnelle. Qui sommes-nous pour nous immiscer dans le choix souverain de quelqu’un d’autre, en croyant que nous savons mieux qu’eux ce qui est bon pour eux ?

Sur l’agressivité passive sur les médias sociaux

Lorsque quelqu’un exprime un fragment d’opinion (il faut du temps pour écrire un essai construit et ce n’est pas possible tous les jours sur les médias sociaux, que je considère comme un espace d’essais et d’erreurs et d’apprentissage), je constate une tendance pour certains à sauter aux conclusions, en allant de A à Z sans considérer toutes les courbes et les boucles possibles dans le discours et sans pouvoir observer qu’un déclencheur s’active en eux, moteur de leur réaction automatique. Les gens ne se rendent pas compte qu’ils sont vecteurs d’une agressivité passive, ajoutant plus de toxicité et de pollution énergétique à ces plateformes déjà très chargées. J’ai une politique de tolérance faible en matière d’agressivité passive. Cette dernière est insidieuse mais on peut en ressentir la signature énergétique. Elle est très répandue en ligne, sous le couvert du bouton “j’aime” qui devient une forme de protestation silencieuse. J’ai beaucoup appris sur l’agressivité passive grâce à des formations intenses au sein des relations sentimentales que j’ai connues avec des profils très limités et blessés intérieurement. Au début, j’étais complètement inconsciente que cela existant, imaginant le meilleur des autres, mais ces expériences m’ont aidée à avoir un terrain d’entraînement fertile pour devenir capable de reconnaître de quoi il était question. N’oublions pas qu’Internet et les médias sociaux ont été imaginés pour mieux contrôler la race humaine. Le travail de milliers de psychologues consiste à prévoir les comportements humains et à planifier l’avenir qui est conçu pour nous asservir.

Aujourd’hui, lorsqu’une personne publique a des dizaines et des centaines de personnes qui projettent sur elle, une grande quantité d’énergie psychique est envoyée. Les médias sociaux sont conçus de manière à voler un peu de temps et d’énergie ici et là. Lorsqu’une personne réagit en fonction de ses déclencheurs passifs agressifs, elle fait le sale boulot, étant dirigée par des forces qui la dépassent, ne faisant pas la différence entre elle-même et les injections de pensées. Ils agissent comme de parfaits agents matriciels, ce qui ralentit le chercheur de vérité. Néanmoins, un vrai guerrier ne peut jamais être arrêté et, à la fin, il ne sera que fortifié en apprenant à naviguer au sein de ce type de dynamiques.

Il y a une invitation à s’observer attentivement avant de prendre des mesures qui ne servent pas le collectif et qui volent temps et énergie là où ils pourraient être dévouer à des choses bien plus importantes. De plus, il y a un prix à payer individuellement pour vibrer à une telle fréquence. D’autre part, les discussions constructives et le partage d’idées authentiques sont les bienvenus car ils donnent matière à réflexion et invitent à élaborer nos propres pensées et à approfondir notre propre compréhension de ce monde. Cependant, je rejette fermement les débats malsains qui ne mènent nulle part. Le respect est absent de la dynamique des relations. Il y a une grande différence, la signature énergétique ne ment pas. Bien que ces projections puissent être blessantes, j’ai appris à garder mes positions et mes limites lorsqu’elles me semblent justes et alignées. Et à identifier ce qui m’affecte et me blesse si nécessaire et à fermer la porte et le point d’entrée. J’ai foi en une guérison véritable et saine est vulnérable, brute et intégrée.