Aria Persei

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L’homéopathie, de Paracelse à Hannehman, une approche symptomatique au savoir ancien

Principe utilisé depuis des millénaires par nos ancêtres, l’homéopathie (du grec « homoios » pour semblable et « pathos » pour maladie) est une méthode thérapeutique qui repose sur le principe de similitude: administrer une substance en infime quantité pour affecter l’expression de symptômes handicapants. Dans la dilution infinitésimale qui voit le principe actif parfois toxique fortement dilué reste une trace de l’information qu’a contenu la matière.

En homéopathie, toute substance peut être utilisée pour confectionner un remède, jusqu’à l’impondérable. Pour beaucoup, s’ouvrir à cette médecine difficilement classable se fait par étapes ; c’est un réel cheminement. Se présentant sous plusieurs formes (granules, poudre, gouttes, forme liquide, ampoules buvables ou injectables, collyre, pommade cutanée et suppositoires), le remède homéopathique se prend éloigné des repas et de l’influence d’autres substances, y compris le dentifrice. Depuis toute petite, j’ai souvenir d’avoir toujours été réceptive à l’homéopathie. A l’âge adulte, avant de partir en voyage en Asie, j’avais préparé ce périple à l’aide de soutien homéopathique : cette approche non invasive sans effets secondaires et non toxique que l’on peut relier aux travaux sur la mémoire de l’eau pouvait être utilisée pour minimiser les effets des médicaments ou de vaccins effectués dans l’enfance. La maladie est le fruit d’obstructions (principalement au niveau de la lymphe) au flux d’énergie qui nous traverse. L’homéopathie peut aider à soulager l’expression de symptômes, agir sur la douleur ou limiter une réponse auto-immune. Cependant, une détoxification (jeûne, transition alimentaire, irrigation colonique, drainage lymphatique, etc.) sera également nécessaire en complément pour agir sur l’obstruction physique ou le rétablissement d’un terrain trop acide. La naturopathie, elle, est une approche curative. C’est pourquoi, si l’on recourt à l’utilisation de remèdes homéopathiques, on peut parallèlement s’intéresser à améliorer la condition de notre terrain en apportant des modifications dans la manière dont nous vivons et nous nourrissons.

Genèse, écoles et dilutions

Différents courants animent les homéopathes dans leur pratique : les unicistes recherchent le remède unique qui aidera la personne en toute circonstance, les complexistes mettent une série de remèdes ensemble avec un certain taux de succès (une logique que l’on retrouve en action dans les complexes homéopathiques anti-angine) et enfin les pluralistes ne refusent pas de multiplier les remèdes. La méthode hahnemannienne parle de dilution 1CH au 1/100: 1% de la teinture-mère est versée dans 99% d’alcool. Pour continuer vers d’autres dilutions, on prélève une goutte de la solution obtenue en répétant le processus que l’on dilue dans 99% d’alcool, en secouant 100 fois, ce qui donne une solution diluée à 2 CH et ainsi de suite. La méthode korsakovienne prépare la solution dans un unique flacon, à partir du même principe, le flacon étant vidé après la dynamisation: à ce qu’il reste sur les parois, on ajoute l’alcool, ce qui constitue la première korsakovienne de 1K. Plus on avance dans les nombres, plus la dilution est considérée comme « haute » et plus l’usage sera sporadique. Après l’observation du malade et la collection des symptômes principaux, les recherches sur l’homéopathie permettent de se rapprocher du remède semblable du patient. La notion de drainage des toxines par des “simile” complémentaires lors de phases de maladie aiguë peut être envisagée, permettant d’améliorer le terrain du malade et augmentant les chances de trouver plus facilement le remède du terrain profond proche du “similimum”.

Intégrité dos au dogmatisme

Ces différentes écoles se retrouvent parfois en conflit dans leurs visions qui diffèrent sur certains points. Cette attitude dogmatique de mépris qui crée une hiérarchie et un rapport de pouvoir n’est pas le propre de l’homéopathie, on la retrouve dans tous les domaines de la vie courante, tous les secteurs ; elle divise les êtres plutôt que de les rassembler, les unir. Paracelse est présenté comme le père de l’homéopathie, un médecin alternatif au Moyen-Âge à la philosophie éthique qui voulait servir l’humain et soigner. On dit que son intégrité ne pouvait être compromise, cela lui aurait d’ailleurs valu beaucoup de problèmes. Il était autant appelé par la cour que médecin social dans les cas d’épidémies. On peut dire qu’il était dans une vision philosophique et spirituelle du monde (ciel) qu’il appliquait dans ses remèdes. Samuel Hannehman, lui, médecin allemand qui, il y a plus de 200 ans, participa à léguer l’héritage de la vision de l’homéopathie telle qu’on la connaît aujourd’hui, est parti de la matière, de la Terre. Son père travaillait dans une usine de porcelaine où on utilisait beaucoup de substances toxiques et des métaux. 

Des études inadaptées

L’un des problèmes liés à la crédibilité de l’homéopathie est que, le plus souvent, les études qui sont menées ne tiennent pas compte de la spécificité et de la logique de l’homéopathie et se basent sur la logique de mesure de résultats de la médecine allopathique. Il existe une nécessité d’adapter la manière dont sont réalisés les tests qui sont destinés à mesurer les effets de l’homéopathie en tenant compte du fait que cette médecine s’intéresse plutôt à l’origine de la maladie et spécifiquement à la manière dont le symptôme s’exprime chez la personne. La personne reste centrale à l’approche : comment va-t-elle manifester les choses ? S’il s’agit d’une toux, comment celle-ci s’exprimera-t-elle ? Pour une même maladie, différents remèdes seront prescrits: l’homéopathie réside entre matériel et immatériel. Elle est un peu comme la fille de l’alchimie. L’homéopathie a suscité de nombreux questionnements et débats car elle est à la lisière des mondes. On ne sait vraiment où la classer. Il est sans doute nécessaire à une nouvelle homéopathie de naître, une qui cherche du sens, qui veut aller au-delà de la récolte de la liste des symptômes des patients. Des homéopathes sur leur faim cherchent sans cesse à aller plus loin. Quelle est l’essence de l’information de ce remède? Quelle est la fonction de la plante dans le paysage naturel? Cette médecine prend d’autres formes et adopte d’autres courants. 

Toxicité et limites actuelles

Deuxième point important à souligner: à l’heure actuelle, la perméabilité du patient est moindre et il y a d’abord un gros travail à faire pour recouvrer une hygiène de vie satisfaisante. Le paysage des affections a énormément évolué. Aujourd’hui, nous avons affaire à une surinformation perpétuelle. Nous ne sommes pas faits pour gérer autant à la fois, l’élan vital de la personne va dans tous les sens. Nous avons affaire à des maladies qui tiennent beaucoup d’une hygiène de vie globale. Le corps est beaucoup plus figé qu’auparavant et ne répond plus de manière aussi fluide ; la stagnation est plus installée, notamment via une médication plus lourde. Auparavant, il suffisait d’un petit coup de pouce pour rétablir les choses, c’est encore d’ailleurs toujours de mise la plupart du temps lorsque l’on traite les enfants ou les animaux.  Enfin, le fait que les petits laboratoires se font racheter par des plus grands a un impact sur la qualité et la performance des remèdes confectionnés: les conditions pour faire un bon remède ne sont plus forcément respectées, l’intention n’est plus forcément de mise et les effets sur la patientèle s’en trouvent impactés. De plus, beaucoup de grandes firmes ne produisent plus certains remèdes spécifiques. L’homéopathie reste en haut de la pyramide des systèmes de guérison basé sur la logique de traitement de l’expression de symptômes. L’idéal sera, si possible, de trouver les services d’un pharmacien homéopathe qui confectionne ses remèdes à petite échelle, tout en explorant la piste d’approches curatives comme la naturopathie ou la détoxification pour que le corps puisse opérer son travail de retour à l’homéostasie.

Prudence dans le domaine de l’homéopathie

Alors que je faisais des recherches pour mettre la main sur des remèdes homéopathiques spécifiques, j’étais consciente que je ne voulais pas les commander auprès de grandes firmes corrompues (Boiron). J’étais en recherche de petites entreprises indépendantes, mais la tâche s’avérait plus difficile qu’il n’y paraissait. Je suis tombée sur le site web d’Helios au Royaume-Uni. Au début, cela avait l’air prometteur. Les remèdes que je cherchais se trouvaient en stock. La première vidéo était presque convaincante. Je fais de mon mieux pour vérifier la signature énergétique des personnes dont je lis un livre (de préférence avant d’acheter quoi que ce soit), des fondateurs d’un centre de guérison (ce qui m’aurait évité plusieurs phases de reprogrammation) ou lorsque je commande un produit. Ici, chez Helios, le logo me frappe par son aspect maçonnique et la signature énergétique du fondateur comme très sombre. Il n’est pas étonnant d’en conclure que la signature énergétique (provenant également de l’association avec des factions extraterrestres cachées) se retrouve imprimée dans les produits vendus et distribués. Il est aisé de constater que l’homéopathie se retrouve détournée de son champ puissant de guérison. La plupart des options existantes sur le marché consistent à renforcer le contrôle mental sous lequel nous évoluons constamment et à le renforcer, afin de continuer à nous garder sous contrôle. Reconnaître les signatures qui nous entourent est une partie de ce que j’enseigne et un des points principaux sur lesquels je travaille lors de séances individuelles, pour accompagner le voyage de déprogrammation et encourager l’amélioration du baromètre du discernement intérieur dans la reconnaissance de toute fréquence avec laquelle nous sommes en contact.