Il y a tout un pan de la vie de la nature qui nous est inconnu et une conscience qui anime chaque forme de vie. Dans chacun de nos gestes, nous pouvons travailler en faveur d’une biodiversité plus riche. Les jardins des particuliers représentent de grandes surfaces où nous avons un pouvoir d’action. La faune trouve refuge dans nos jardins et ses recoins, tas de bois et tiges creuses, abris et fleurs mellifères. Pourquoi n’a-t-on jamais appris la vie d’une semence et des graines à l’école ? Une connexion trop forte aux valeurs organiques représente un grand danger pour les systèmes de contrôle en place. Voici quelques gestes partagés pour augmenter la résilience de nos jardins.
Apprendre au sujet de la permaculture est une manière d’avancer vers plus d’autonomie alimentaire tout en se rapprochant des lois du vivant plutôt que de celles de la destruction. Ces principes se soucient d’enrichir le sol et de faire le bien pour la faune et la flore avoisinantes. Mettre nos mains dans la terre nous déconnecte des écrans. En apprenant à observer la nature, l’impression est de sortir du brouillard et de l’aveuglement. La nature est généreuse et les plantes bien adaptées produiront des graines en abondance. Il s’agit de rendre à toute vie et renforcer la réalité organique de la création originelle. Il s’agit de rendre l’autorité souveraine pacifique du vivant au vivant. Le cycle naturel suit son propre court sans rendre de compte à personne à propos de la vérité qu’il porte. Il vaut toujours mieux apprendre à un homme à se nourrir lui-même plutôt que de lui offrir une béquille ponctuelle de la nourriture qui le sustente quotidiennement. Mettre nos mains dans la terre nous aide à nous reconnecter aux champs harmoniques organiques.
Inversion prenant pour cible les métiers de producteurs et fermiers
Les monocultures en ligne, monotones et uniformes, ont une triste allure. La nature ne s’ordonne pas de telle manière, mais l’homme éloigné de sa nature originelle (sous contrôle mental), bien. Le système agricole dominant ne cesse d’artificialiser la nature, portant atteinte aux processus biologiques et mettant à mal la capacité des écosystèmes à générer la bio-abondance. L’agriculture industrielle de la société de consommation est une perversion et inversion des principes premiers du métier de paysan: auparavant porteur de vie, il devient semeur de mort. Tout est fait pour pousser les producteurs de nourriture vers des techniques de plus en plus sophistiquées et déshumanisées, remplaçant le travail manuel par des machines, remplaçant la nourriture organique par de la nourriture artificielle. Tout est fait pour encourager la culture de plantes vulnérables et faibles ; l’agriculture moderne est dépendante d’un petit nombre de végétaux annuels alors que les modèles de jardins comestibles rendent plus autonomes. Nous sommes activement attaqués, chaque jour. Ce qu’ils veulent, c’est la soumission, la capitulation. Les gouvernements comptent sur le fait que beaucoup se sentiront forcés d’accepter les mesures proposées par soucis de veilleur au bien-être de leurs familles.
Autonomie alimentaire et principes de coopération
Ingurgiter des aliments industriels pollués est une forme de transgression de la biologie de notre corps, une atteinte à la vie organique. Il s’agit de ne plus manger une alimentation morte et d’apprendre à être à même de produire soi-même une partie de sa nourriture, de recréer un paysage comestible qui nourrit, inspire et protège. Satisfaire une part croissante de nos besoins vitaux apparaît comme fondamental, non seulement avec un potager de légumes à renouveler chaque saison mais aussi en plantant un jardin-forêt comestible qui, une fois mis en place, produira sans que l’on ait besoin d’y intervenir fréquemment. Ces actions simples sont source de santé et de reconnexion. Les fruits et légumes cultivés naturellement, gorgés de soleil, consommés tôt après leur récolte, sont plein d’énergie de vie, de prana, de chi. Les producteurs de nourriture d’aujourd’hui et de demain ne sont pas issus de la classe agricole et sont gardiens de modèle de faire organiques. Leurs lieux de culture (s’ils sont en accord avec les modèles organiques) sont des lieux de guérison, de beauté et de cohérence. Nous sommes invités à nous organiser discrètement dans des paysages sauvages et reculés. Des communautés autonomes qui peuvent répondre à leurs besoins vitaux sont moins axées sur l’angoisse du manque, qui fait prendre des décisions peu sages. Cohabiter des mois durant avec les fruits et les légumes qui nous nourrissent avant de les consommer est une expérience qui change complètement le rapport à notre nourriture. En veillant à compter qu’un pourcentage de ce que l’on plante ira aux animaux des alentours, on s’inscrit dans une fréquence ouverte et favorable au vivant.
Dans la nature, on observe plus d’entre-aide que de concurrence, qui arrive parfois pour des questions de luminosité. Les plantes adoptent des comportements élaborés : les plantes de la même famille réduiront poliment la vitesse de croissance de leurs racines pour ne pas gêner les autres. On retrouve donc un certain altruisme. La nature suit son propre rythme et remplit son carnet de choses à faire dans les temps. Soyons les assistants des forces de vie en action et offrons aux plantes les conditions les plus favorables pour leur épanouissement. Travailler à l’autonomie alimentaire est un pas de plus vers la souveraineté, avec un jardin productif qui régénère les sols et l’ensemble de la biodiversité locale, et cela sans labourage, désherbage ou traitements. Comprendre le fonctionnement du sol, sélectionner les plantes productives résistantes aux maladies et reproductibles ; chaque jour, quelques petits gestes par-ci par-là permettent d’avancer progressivement. Au bout de quelques mois, les choses ont déjà pris forme.
Planter, potager sans mucus et biodiversité au jardin
La nature prend parfois du temps pour trouver un équilibre et résoudre elle-même les déséquilibres. Dans une nature peu perturbée par l’homme, où chaque prédateur a sa place, il n’y a pas de problèmes de limaces ou de pucerons. Dans les jardins, la part belle peut être faite aux espèces sauvages car elles sont fortes et résistantes. Il existe d’innombrables plantes comestibles vivaces ou capables de se ressemer seules ce qui, peu à peu, compose un jardin potager perpétuel. Les plantes bisannuelles produisent leurs graines pour reproduction lors de la seconde année et achèvent ainsi leur cycle. Les plantes pérennes se ressèment et restent une fois implantée. Quand le sol devient sain et vivant, bien équilibré, les ravageurs disparaissent. Les plantes adventices sont généralement des plantes pionnières qui ont pour vocation de s’installer sur les sols dégradés. Les plantes communiquent de façon gazeuse notamment pour se protéger des pathogènes. Les limaces régulent les maladies en mangeant en priorité les plantes faibles. Les engrais verts sont des végétaux à croissance rapide de diverses familles retenus pour leurs qualités améliorantes du sol, pour la biomasse abondante qu’ils produisent et pour leur capacité à supplanter la flore spontanée. À l’issue de leur croissance, ils peuvent être fauchés et laissés en couverture: stimulation de la vie microbienne du sol, amélioration de la structure du sol, protection contre l’érosion, accélération de la minéralisation de l’humus, augmentation de la capacité du sol à supprimer des agents pathogènes, enrichissement du sol en azote, favorisation des pollinisateurs, etc.
Pour commencer, le meilleur moment, c’est maintenant et cela peu importe la saison. Les potagers, serres et toilettes sèches seront placés dans les zones les plus proches de la maison. Une exposition ensoleillée est favorable pour le potager, avec des coins d’ombre que les plants apprécieront. Les insectes se repérant principalement à l’odorat, il est souvent bénéfique d’intercaler différentes plantes aromatiques dans les cultures. Certaines plantations sont laissées à la nature, un pourcentage de la récolte est planter pour nourrir le vivant. En plaçant la graine en contact avec la salive humaine, celle-ci recevra beaucoup d’informations sur où nous en sommes et sur qui nous sommes. C’est un pas de plus en conscience avec ce que l’on ingère. Une semaine avant de les repiquer au jardin, on peut couper quelques morceaux de feuilles des jeunes plants, pour simuler une attaque de limaces et stimuler leurs défenses. Quand les abeilles commencent à butiner, elles nous indiquent que c’est un bon moment pour la récolte : les fruits, les fleurs sont bien mûrs. Elles reconnaissent cela à la gamme chromatique qu’elles captent. Arroser en profondeur, moins fréquemment et en plus grande quantité, encourage les arbres à faire descendre leurs racines plus profondément. Les jeunes petites courgettes seront souvent plus savoureuses que les plus grosses. Récolter souvent encouragera le plan à produire plus. Personnellement, j’opte principalement pour un potager avec des aliments sans mucus, surtout durant le printemps et l’été. En automne et hiver, on trouvera plus d’options denses (notamment la famille des potirons et des choux). En effet, cultiver des aliments qui laissent derrière eux le moins de déchets métaboliques possible aura la priorité (salade iceberg, laitue Miner, célery, bok choy, tomates, courgettes, ciboulette, carottes, betteraves) (et avec modération, radis, poireaux, piment, oignons et ails).
Expérimentations et cheminements personnels
J’appris à observer le trajet de l’ombre des plants au cours d’une journée et son impact sur les plants avoisinants. J’appris à prêter attention aux fleurs mâles et femelles des courgettes. Un soir d’été 2020, j’entendis un étrange bruit dans le jardin. Cela me prit un court instant avant de comprendre de quoi il était question, cela faisait bien des lunes que je n’avais plus eu la grande joie de me faire témoin de l’existence de 2 hérissons. Quelques jours plus tôt, j’avais aperçu un petit serpent et une grenouille traversant le jardin bas où j’avais déjà installé 5 buttes rondes de culture. J’appris à récolter les graines de tomates, les pépins de pomme que je gardais humides au frigo enroulés de tissu mouillé pendant 8 à 12 semaines avant de les semer pour espérer voir surgir un pommier. J’appris à garder les pépins et noyaux de certains fruits que je consomme et à y prêter attention, à recueillir les graines de poivrons rouges, pépins de melons ou de pastèques et les faire sécher. Je commençai à récolter les noyaux d’abricots, de pêches et de nectarines, ainsi que de dates. Je commençai à recueillir les bouts de céleri, de poireaux et de petits oignons pour qu’ils continuent à produire une seconde fois. Je les plaçai dans l’eau sur des sticks en métal, flottant au-dessus de l’eau. Lorsque les feuilles commencent à pousser, je les replante en pleine terre.
J’appris à faire des buttes en délimitant la surface avec du bois et en recouvrant de matière organique, des matières riches en nitrogènes (déchets verts du jardin, herbes coupées, restes de produits animaux) et de la matière carbonée (paille, papier, feuilles séchées). Il est partagé que l’urine peut être utilisée au jardin pour équilibrer les sols. On peut faire sa propre poudre verte avec des orties déshydratées ou bien un purin d’ortie ou de consoude, fermenté pendant plusieurs semaines. Ces purins sont à diluer à 10% et à utiliser une fois sur 5 maximum lors des arrosages. Dans le compost, j’incorpore les agrumes et les os et la graisse animale (provenant de l’alimentation de mes chats). L’automne et l’hiver prochains, je veillerai à récupérer la cendre de bois, riche en éléments nutritifs comme la potasse et le calcium, et l’éparpillerai au jardin, à raison d’une poignée par mètre carré. Depuis l’an passé, j’ai planté au jardin plus de 100 nouvelles espèces de légumes, d’arbres fruitiers et de petits arbustes pour commencer à assurer un pourcentage de mon autonomie alimentaire et avoir plus de contrôle quant à la fréquence qui se retrouve dans ma nourriture. Plus tard, j’aimerais investir dans un terrain où j’ai plus de latitude pour planter des arbres fruitiers.
Le jardin-forêt, plantes sauvages et arbres fruitiers
La forêt jardin semble présenter un ensemble de bénéfices environnementaux et sociétaux exceptionnels. Il s’agit en effet d’un système durable, autonome, résilient, productif qui n’a pas recours aux énergies fossiles, ni besoin d’eau ou de fertilisant. Ce genre d’initiatives permet de renforcer la sécurité alimentaire des communautés. Les arbres constituent une forme d’épargne-retraite naturelle. Vivre dans la nature, multiplier les échanges, les relations symbiotiques et de coopération, est la vraie vie, une existence variée et épanouissante qui permet de développer notre potentiel d’être humain. Dans les domaines et propriétés, les grands arbres (pommiers, noyers, châtaigniers) seront plantés tous les 8 mètres, les fruitiers moyens (abricotiers, figuiers, poiriers) tous les 6 mètres et les petits fruitiers (noisetiers à tailler, pêchers, pruniers, poiriers, sureaux, fruits rouges) tout autour. Certains arbres fixent l’azote (élagnus, argousiers), certaines plantes font de bon couvre-sols (menthe, consoude). Cinq années après la plantation, les lianes et espèces grimpantes peuvent être implantées. Le meilleur moment pour récolter les plantes sauvages est souvent les premières semaines du printemps, lorsque les feuilles sont jeunes et tendres.
Chaque climat verra différentes variétés d’arbres s’y plaire. En Belgique et en France, voici une liste non exhaustive d’arbres fruitiers qui résistent aux températures négatives de l’hiver : les arbres fruitiers comme l’assiminier (qui produit des fruits crémeux à la saveur mangue-banane), le feijoa (goyavier du Brésil résistant jusqu’à -15°C et produisant des fruits acidulés se récoltant en octobre et novembre) ou le cornouiller mâle (dont les fruits se consommeront blettes comme les nèfles) tolèreront des températures hivernales allant bien en dessous de zéro. Il y en a d’autres comme: nashi ; néflier d’allemagne (récolte en décembre) ; néflier du Japon, olivier d’automne ; bananier himalaya mountain ; citronnier yuzu ; cormier (pommé, 15m), gingko, goumi du Japon ; raisinier ; kiwai ; mandarinier rustique ; satsuma keraji ; amelanchier du Canada ; arbousier ; argousier ; aronia (sorte de cassis cuit). A leurs pieds, un paillis épais peut être établi. Les fruits à coque (noyer, châtaignier, macadamia, pécanier) peuvent être placés dans les zones les plus éloignées du jardin ; on peut faire des récoltes allant jusqu’à 30 kilos de fruits secs par arbre. Cependant on s’éloigne ici de l’alimentation sans mucus et qui plus est, beaucoup ont des allergies aux noix, même si elles ne se manifestent pas clairement. Au pied des arbres sensibles, il est possible de planter des alliacées (ail, oignon, poireau, échalote, ciboulette) qui les protégeront contre les maladies. Penser à des variétés précoces et tardives pour les arbres fruitiers (comme les différentes variétés de framboisiers permettant d’obtenir une récolte du mois de juin jusqu’à novembre) et porter attention au moment de récolte des arbres fruitiers permet d’étaler la production sur l’année. Par exemple, les kakis ont besoin d’une gelée pour mûrir, ils se récoltent tard en automne sur les plaqueminiers.
Le modèle du jardin-forêt
C’est parce que l’on se trouve dans l’univers inversé que l’on nous a en tous temps encouragés au gaspillage et au cycle destructif au lieu de valoriser l’utilisation des ressources qui se trouvent autour de nous. Par exemple, les excréments humains sont une matière première utilisable qui peut enrichir la terre, c’est pour ça que le système est conçu pour l’emmener très loin de nous. La nature se charge magnifiquement de fournir une abondance d’options. La pauvreté a été finement inventée. Les monocultures exploitent seulement la production quantitative d’un seul produit. Un verger classique forme une association que l’on ne trouve pas dans la nature, il est plus vulnérable aux maladies. Il est important de penser à sortir de la dépendance accablante à quelques dizaines d’aliments domestiqués. C’est une clé également que de sortir de la monoculture des arbres fruitiers. Le système a encouragé l’homme à forcer le végétal à se comporter d’une certaine manière. On a appris à l’homme à travailler contre la nature et à redoubler d’efforts pour ce faire.
Une forêt comestible est pensée pour fournir des fruits, des noix, des légumes, des plantes médicinales et du bois grâce à ces différentes strates d’arbres fruitiers et nourriciers, d’arbustes, de buissons, d’herbacées, de légumes racines et plantes tuberculeuses, de couvre-sols, de lianes grimpantes et de fleurs comestibles telles que les mauves, hémérocalles, capucines, violettes, hibiscus ou fleurs de courgette. Le travail de maintenance est faible et on gagne en temps et en énergie grâce aux plantes pérennes qui se chargent de se ressemer. Ces espaces boisés permettent en plus d’amortir les chocs climatiques. Du bois mort et de la mousse s’y développent, restituant lentement l’humidité au milieu en cas de besoin. Les racines des arbres sont capables de remonter l’eau des couches profondes. Une plante ne pousse pas à l’endroit où elle pousse par hasard ; elle a un rôle à y jouer. Certaines plantes considérées comme invasives sont là pour rendre possible l’avenir. C’est le rôle des couches de mésofaune et des racines de retourner la terre naturellement. Le bio des grands magasins n’en a que le nom et est sans goût et sans éthique ; leurs taux de sucre ou de minéraux sont inférieurs à des produits de maraîchage alternatif. Devant les défis qui nous occupent, il reste important de prélever notre part tout en restituant tout ce dont on est capables, créant du beau et de l’abondant.
Éloignement par rapport au vivant, hybridation et opposition contrôlée autour de la préservation des semences
Les industriels du secteur rendent leurs plantes stériles. Les variétés F1 de graines sont présentées comme « plus résistantes aux maladies, plus productives et plus uniformes ». Cependant nous savons bien que ce qui est présenté sur papier cache souvent un agenda sous-jacent. Il existe une différence de taille entre ce qui est annoncé et l’agenda couvert porteur de principes de destruction, de réduction et d’extinction du vivant. Les cultures génétiquement modifiées ne sont pas là pour faire croître les productions et nourrir plus de personnes. De telles semences seront peut-être plus « rentables » et « pratiques » à court terme mais tout le vivant en paiera le prix fort. Sur quoi sommes-nous prêts à fermer les yeux par soucis de rentabilité ou tout simplement, par peur? Ce genre de décisions nous mène droit dans le gouffre. Pour récolter nos propres graines et être autonomes, elles doivent être reproductibles.
Bien des associations dont le front est consacré à l’écologie et l’environnement font partie de l’opposition contrôlée. Il reste important de se tourner vers de petites organisations avec lesquelles on crée un lien de confiance directe, plutôt que de se tourner vers les associations célèbres, dont la promotion est faites sur les plateaux télé ou qui bénéficient de centaines de milliers ou de millions de vue sur Youtube. En effet, dans tous domaines (alimentation vivante, permaculture, environnementalisme, véganisme, sphère du développement personnel et de la spiritualité, magazine spécialisé en expériences extraordinaires), il existe une opposition contrôlée : des agents sont placés sur le terrain pour contrôler les réactions du grand public et guider leurs actions dans des directions bien précises.
De telles opérations qui se cachent sous des déguisements humanitaires aux allures bien intentionnées sont conçues pour façonner l’opinion publique tout en détournant l’attention de la racine des problèmes. Il s’agit là de projets de désinformation sophistiqués s’appuyant sur des réponses psychologiques facilement prévisibles (dialecte hégélien de problème-réaction-solution), utilisant la programmation prédictive et conçus pour diffuser une information alternative contrôlée. On peut observer que, bien souvent, le discours séduit l’intellect, les concepts étant brassés pour séduire la pensée, avec une certaine forme d’anesthésie et de sédation. Le discours prétend se dresser contre Monsanto ; en y regardant de plus près, il reste polarisé en bien et mal, gentils contre méchants, continuant de s’adresser à l’égo blessé et le sentiment de justicier qui sommeille à l’intérieur de nombreux d’entre nous. Or, prendre des décisions à partir d’un état blessé de nous-mêmes nous conduit vers des réactions facilement prévisibles. Une poignée derrière le rideau continue de tirer profit de ces mécanismes pour détourner les actions que nous mettons en place pour que des changements profonds positifs et en faveur du vivant puissent voir le jour.
Alors que je commençais mon apprentissage, il arriva que je décide de laisser de côté ce qui était partagé dans un livre, car la fréquence de l’auteur me paraissait éloignée de la logique organique. J’obtins par la même occasion des informations sur le contrôle mental dont était affligé l’auteure. De même, certains permaculteurs simulent une fausse passion et reprennent tout leur contenu de comptes plus authentiques. Il m’arriva fréquemment de devoir me désinscrire, recevant une énergie très sombre dans l’émanation partagée. Quelques investigations me firent comprendre que dans certains cas, il s’agissait d’opposition contrôlée consciente (symbolisme des élites inversées). Ces agents tissent des liens avec des individus au réel potentiel, vecteurs de vrais changements pour subtilement influencer l’échiquier. En même temps, ce genre de personnes n’apportent pas une activation, une inspiration aux personnes qui suivent leur travail ; ils copient les « vrais », leur volent leurs idées et se les approprient. Il faut être prudent de ne pas s’associer avec de tels agents du système de contrôle car cela récolte une partie de notre bien le plus précieux : le temps qui nous est donné dans cette réalité pour affecter le cours des choses.