Aria Persei

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Suppléments et épices pour favoriser la détoxification cellulaire

  • L’huile de magnésium: une carence en magnésium peut être la cause de biens des inconforts incluant un état d’épuisement général et de fatigue. La carence en mg semble s’expliquer par différents facteurs: insuffisance en apport (alimentation trop pauvre en mg), impossibilité d’absorption, besoins accrus (notamment en cas d’activité physique et de situation de stress intense) ou fuite cellulaire. Minéral fondamental au bon fonctionnement du corps, il est essentiel à l’équilibre musculaire et nerveux, favorisant une atmosphère neuronale sereine. Par ailleurs, l’une des autres grandes fonctions du mg est de nous permettre de passer en fonction « repos ». Alors, il fonctionne en complémentarité avec le calcium pour permettre le relâchement musculaire suite à sa contraction. En l’absence de mg, le corps reste perpétuellement bloqué en mode action. L’organisme s’épuise peu à peu. La formule d’huile de magnésium liquide à ajouter au bain reste une option très intéressante.
  • Le sel d’Himalaya: un bain peut nous aider à nous régénérer et à nous sentir mieux. Selon les envies, on peut y ajouter d’autres éléments facultatifs: gingembre moulu, citron ou zeste de citron bio, herbes séchées (lavande, vanille en gousse, pétales de fleurs), huile de coco, quelques gouttes d’huiles essentielles (rose, camomille, menthe, lavande, petit grain bigarade, romarin) ou encore un peu d’argile.
  • Le charbon: c’est un agent absorbant. Anti-poison de renom, il a sa place dans les trousses de voyage pour parer à une intoxication alimentaire. Sa poudre est obtenue par calcination prolongée à très haute température en absence d’air de matières organiques végétales résiduelles (bois d’arbres comme le saule, le tilleul ou le peuplier, coques de noix de coco, noyaux d’olives). Son activation se fait au cours d’une nouvelle opération de chauffage, en présence de vapeur d’eau, pour développer sa porosité et le réseau de micro-pores: il devient alors capable d’absorber des volumes impressionnants de toxines. Grâce à cette structure microporeuse, le charbon agit comme une éponge et entraîne sur son passage de nombreux agents empoisonnants du corps (additifs alimentaires, résidus de pesticides, métaux lourds, déchets médicamenteux) qui perturbent le bon fonctionnement de l’intestin, lieu où se produisent les phénomènes d’assimilation et d’élimination des déchets. Son action est réputée sélective mais fait débat également – il est préférable de s’écouter lorsqu’on commence à ressentir une résistance à travailler avec une quelconque substance, comme ce fut le cas pour moi avec le charbon. Il n’est pas absorbé par les intestins. Il y a une possibilité qu’il devienne antagoniste et obstructif, comme c’est le cas pour les minéraux plongé dans un environnement très acide.

  • Le Daily Green Boost est un complément végétal naturel de qualité, sans OGM, à base d’herbe d’orge cultivée dans une ferme biologique certifiée, sur un sol dense en nutriments. A peu près 8 kgs sont récoltés avec précision, pressés à froid pour en extraire les fibres indigestes, séchés à basse température puis stockés dans une bouteille en verre ambrée, sans additifs ni conservateurs. C’est un concentré d’oligo-éléments, de vitamines d’origine végétale, d’enzymes, de cholorophylle et de nombreux phytonutriments. Il a une teneur élevée en vitamines A, B6 et B12, K et C et est une source de fer, de manganèse, de magnésium et de molybdène. Il favorise l’alcalinité et la détoxification tout en fortifiant l’organisme. Son odeur et son goût sont supérieurs à bien d’autres mélanges de poudre verte. Il se marie bien avec les fruits mûrs sucrés comme les bananes et les dattes (en tranches et en sandwich par exemple), les smoothies (bananes, mangues, dattes, eau de coco) et les salades et vinaigrettes.
  • L’huile de bourrache: en Europe, à l’état sauvage ou dans les potagers, la bourrache est reconnaissable à ses jolies fleurs bleues en forme d’étoile. Ses graines sont pressées pour en extraire une huile riche en acide gamma-linolénique, le plus haut taux du monde végétal (20 à 24%) et en acides gras essentiels (saturés, monoinsaturés et polyinsaturés). L’AGL est un acide régénérant et anti-inflammatoire qui participe à la beauté de la peau (élasticité, souplesse, vitalité, tonicité). Cette huile limite la perte en eau au niveau des couches supérieures de la peau, aide à garder la peau hydratée et à atténuer les rides de dessèchement. Elle a une action calmante sur les éruptions cutanées et les rougeurs, améliore l’aspect sec et rugueux aux endroits où la peau est abimée, favorise la cicatrisation et soutient l’action du zinc dans les problématiques d’acné. Elle est également bénéfique pour renforcer les cheveux, en souligner les reflets, stimuler leur pousse et en limiter la chute. Je ne prends plus d’huile en interne depuis que j’ai découvert que l’utilisation de gras avait des conséquences sur le système lymphatique. La bourrache aurait apporté courage aux Celtes qui l’appelaient borrach (« homme de courage »); on peut en faire un mélange d’eau florale à utiliser en spray aurique. Outre ses applications majoritairement cosmétiques, la bourrache peut également être utilisée en élixir floral pour redonner confiance et soutenir les émotions de chagrin, tristesse et découragement. L’action thérapeutique de la thérapie par les fleurs relève du domaine subtil et énergétique, reliant le psychisme végétal et le psychisme humain. Quelques gouttes d’huile essentielle (rose de Damas, bois de Hô, géranium rosat) en potentialiseront les effets. C’est une plante très facile à implanter dans nos jardins.
  • Aloe Vera: constituée à 99% d’eau, c’est dans le dernier pourcent que l’aloe vera concentre une synergie riche en éléments nutritifs, acides aminés, oligo-éléments et vitamines. De l’aloès découlent 2 substances très différentes quant à leurs propriétés thérapeutiques. D’une part, on trouve le suc, le latex, sève jaune de l’écorce des feuilles dont les molécules aux effets laxatifs permettent de soulager la constipation, les maux gastriques ou intestinaux. D’autre part, le gel issu de la partie interne des feuilles amollit et adoucit les tissus. Ce dernier est utilisé en cosmétologie et en dermatologie pour la peau (cicatrisation des lésions cutanées légères, traitement du psoriasis) et les cheveux (assainissement des racines, réparation des fourches, fortification du cuir chevelu). Il stimule les défenses naturelles de l’organisme, nettoie le sang, le système digestif et les voies urinaires des toxines ou résidus adhérant aux parois intestinales et assure une cicatrisation interne en les tapissant d’un film visqueux. En bain de bouche, l’aloe est régénérant. En voyage dans des pays ensoleillés, c’est un allié de choix pour apaiser les peaux réchauffées après l’exposition au soleil, auxquelles il procure un effet soulageant, rafraîchissant, réhydratant. La régénération cellulaire est facilitée. Malheureusement les produits vendus de par le monde ont-ils la qualité pure de l’aloe?
  • La sève de bouleau: à la sortie de l’hiver, la nature met à disposition, via la sève régénératrice des bouleaux, arbre de sagesse, sa force purificatrice. Récoltée fraîche au printemps depuis des siècles par les peuples d’Europe du Nord, période idéalement propice pour commencer une cure, la sève de bouleau, qui a accumulé ses précieux nutriments pendant l’automne, a des propriétés reminéralisantes, hydratantes, drainantes. Elle aide à nettoyer et purifier les émonctoires et à rejeter les déchets organiques tels que l’acide urique. Elle est reconnue pour améliorer les problèmes de peau. La fin de l’hiver est le moment idéal pour prendre contact avec les producteurs pour la livraison de sève de bouleau fraîche. Idéalement, les entreprises prennent soin des arbres en rebouchant les perforations qui leur sont faites avec des chevilles en bois et des pansements d’argile. Le repos leur est laissé pendant 2 ans.
  • La gelée royale: produite par les abeilles ouvrières afin de subvenir aux besoins de la reine et des larves juste écloses, la gelée royale est un véritable condensé de vie. Grâce à la gelée, la reine vit 5 à 6 ans (40 fois plus longtemps qu’une abeille ouvrière) et reçoit l’énergie nécessaire à la ponte de milliers d’oeufs chaque jour. L’homme, attentif, y a vu depuis des siècles un potentiel nutritif et vital impressionnant. Utilisée depuis l’Antiquité par les Grecs et les Romains, elle fut un aliment de luxe (car rare) destiné aux riches chinois afin de soutenir leur longévité et leur vigueur sexuelle. Adaptogène, la gelée comble les carences, régule les problèmes de métabolisme, revitalise les fonctions physiologiques. Tonifiant naturel, elle renforce le système immunitaire et protège des agressions. Alors qu’elle doit être évitée par les personnes allergiques aux produits de la ruche (tel le miel), elle conviendra aux organismes affaiblis et en convalescence. Il est préférable de la choisir bio (sans pesticides, métaux lourds ou traces d’antibiotiques) et répondant à une charte de qualité en garantissant la pureté et le respect des abeilles: alimentation naturelle de l’abeille (miel et pollen), garantie de la durabilité et de la viabilité des essaims, technique de conservation stable ne portant pas atteinte à ses nutriments.
  • Le psyllium: originaire de l’Inde et d’Iran, traditionnellement employé en Inde et en Chine, et avant cela par les médecins égyptiens, le psyllium est essentiellement un ensemble de fibres qui agit comme un balai à travers le système digestif et intestinal, emportant avec lui des toxines présentes dans le corps. Les graines de psyllium (du grec psyllia qui veut dire « puce ») sont minuscules (1000 graines pèsent moins de 2 g). Le mucilage qu’il renferme, une substance végétale qui se gonfle au contact des liquides et qui donne une texture visqueuse, confère au psyllium ses propriétés médicinales. Lors de son passage, le psyllium forme une sorte de gel qui absorbe les toxines, a une action apaisante sur les tissus enflammés. Les matières stagnant longtemps dans le côlon sont le terrain de prédilection pour le développement d’agents pathogènes et de parasites intestinaux. Le psyllium participe à emmener certains résidus, notamment ceux de la plaque mucoïdale qui recouvre les parois des organes. Le psyllium n’est pas assimilé par l’organisme: il trouve la porte de sortie accompagné de certains résidus qui ne devraient pas se trouver dans le corps humain. Contrairement à d’autres laxatifs végétaux comme le séné et la bourdaine, le psyllium n’a aucun effet excitant sur les muqueuses. Le psyllium noir, quant à lui, est beaucoup plus irritant. Les nombreuses fibres naturelles du psyllium et l’enveloppe de ses graines en font un bon allié pour régulariser le transit intestinal de tout trouble (colite, constipation, diarrhée, maladies inflammatoires des intestins, etc.). Il renferme de l’hémicellulose, une fibre insoluble qui a la capacité de se gorger d’eau et d’augmenter en taille: le psyllium peut absorber plusieurs fois son poids et son volume en eau. Il a une influence régulatrice sur la consistance des selles. On peut l’ajouter aux smoothies ou aux préparations chaudes (il supporte la cuisson). C’est un bon substitut au gluten pour donner de l’élasticité aux préparations. Vous pouvez aussi utiliser le psyllium dans un mélange composé d’argile bentonite, de charbon actif et de psyllium le soir une heure après votre dernière boisson et repas. Pour éviter de devoir avaler la préparation sous forme liquide, on peut laisser le mélange s’épaissir (et les grains tremper durant plusieurs heures), adoptant alors la consistance d’un « pudding » qui va pouvoir être ingurgité à la cuillère (je préparais le mien avec du jus de raisins pasteurisé, de la cannelle et une pointe de miel).

  • La poudre de baobab: arbre massif, mythique et majestueux de l’Afrique tropicale sèche, le baobab est depuis longtemps utilisé par les populations locales: son bois spongieux pour retenir l’eau, son écorce pour la confection de cordes, ses feuilles pour la production de farine et sa pulpe et ses graines sous forme de remèdes traditionnels. Sous sa coque rigide, ses fruits, « pains de singe » à la pulpe blanche grignotés frais dans les pays d’Afrique, sont des superaliments antioxydants et régénérants, riches en nutriments et en fibres. Sur le marché européen, on le trouve sous forme déshydratée. Cette poudre est un concentré en micronutriments: minéraux essentiels (calcium, potassium, magnésium, zinc, phosphore, manganèse, fer), provitamine A et vitamines du groupe B et acides aminés essentiels et non essentiels. Toute personne présentant des carences ou un stade de dénutrition peut bénéficier de ses apports, tout comme les convalescents et les sportifs pour l’accélération et le soutien des processus de récupération. Sa teneur en antioxydants hydrophiles (vitamine C, bioflavonoïdes) et lipophiles (bêta-carotène, acide alpha linolénique) lutte contre l’oxydation. Son action anti-inflammatoire peut accompagner le traitement de certaines maladies rhumatismales (arthrose, arthrite). Ses fibres solubles en font un bon prébiotique, avec un impact reconstituant sur la flore intestinale et la régulation du transit. L’un de ses constituants (le bêta-sitostérol) diminue le passage du cholestérol dans le sang et favorise son élimination. Incorporée aux smoothies et jus de fruits frais, la poudre ajoute une touche acidulée au goût pamplemousse.
  • La molène: originaire d’Europe et d’Asie, utilisée depuis des lustres, la molène de type bouillon-blanc est connue pour ses propriétés bénéfiques à l’ensemble du système respiratoire, ré-ouvrant les voies comprimées et y ramenant l’humidité. Aussi connue sous le nom d’herbe de Saint-Fiacre, toutes les parties de cette plante bisannuelle peuvent être utilisées: fleur (infusion, macérât huileux), feuille (infusion) et racine (décoction). Ses affectations sont multiples: irritation de la peau et des muqueuses de la bouche, affections respiratoires (sentiment de resserrement, toux sèche et caverneuse, vieille toux non résolue asséchée), maux et picotements de gorge, engorgement des ganglions lymphatiques notamment en cas d’angine, brûlures d’estomac, du tube digestif. Pour ceux qui désirent arrêter de fumer, le tabac peut être coupé avec de la feuille de bouillon-blanc pas trop sèche (pour éviter l’irritation). En application locale, elle calme les démangeaisons et les irritations de la peau (eczéma) et de la bouche. Grâce à sa richesse en mucilages, sucres complexes pouvant former une pellicule protectrice de gel mucilagineux sur les muqueuses, cette plante commune des prés et talus favorise l’expectoration tout en protégeant les muqueuses. Grâce à la présence d’iridoïdes, de flavonoïdes et d’acide glycyrrhizinique, elle joue aussi un rôle anti-inflammatoire, antispasmodique et analgésique. En phytothérapie, on utilise en infusion de 15 minutes dans une tasse d’eau bouillante les fleurs séchées débarrassées de leur calice vert (veillez à filtrer soigneusement le mélange pour éviter une irritation par les poils des fleurs). Pour une décoction pour application locale, 10 g de fleurs sont bouillis dans 300 ml d’eau.
  • Le safran: épice raffinée amenant des notes dorées, le safran aide à réguler et calmer le système nerveux, presque toujours hyper sollicité. Surnommé l’or rouge, le safran appelle des notes mystérieuses, parfumées, orientales, subtiles et délicates. Épice remarquable qui sublime les préparations, le safran renferme également des propriétés médicinales précieuses. Avant nous, les peuples grecs, romains, égyptiens et de l’orient l’utilisaient pour divers maux et affections ou pour colorer vêtements et étoffes. Dans nos contrées et ailleurs, sa culture requière beaucoup de patience. Une grande main-d’œuvre est nécessaire lors de la cueillette des centaines de milliers de fleurs, puis des stigmates jusqu’aux opérations d’émondage et de séchage pour obtenir le safran sous sa forme sèche. Du bulbe (crocus sativus), enterré à 15 cm, jailliront de très belles fleurs à l’automne, en octobre: elles comptent chacune 6 pétales violet, 3 étamines jaune or et un pistil rouge, lui-même composé de 3 stigmates. Durant l’opération d’émondage, les 3 filaments rouges du pistil sont extraits et ensuite séchés pour être conservés le plus rapidement et minutieusement possible afin d’en préserver et d’en concentrer un maximum les composés actifs. Parmi les 150 composés volatils et aromatiques identifiés dans le safran à ce jour, tous n’ont pas livré leurs mystères mais certains semblent sortir du lot. La crocine, un caroténoïde, donne son pouvoir colorant au safran. Il est d’ailleurs toujours utilisé pour colorer certaines robes bouddhistes. Ce sont les caroténoïdes contenues dans le safran qui apportent de puissants antioxydants. La picrocrocine, un autre pigment, lui donne son arôme amer proche du foin, qui harmonise les saveurs. Elle possède des propriétés insecticides et pesticides. Tandis que les pigments jouent un rôle de stimulant digestif, le safranal, huile essentielle issue des terpènes, agit sur le système nerveux et les neuromédiateurs, aide à traverser les insomnies et les états d’anxiété via son effet sédatif. Il joue le rôle d’un antidépresseur naturel, en régulant le surmenage et la fatigue et en aidant à la récupération. Grâce à l’action analgésique du safranal en massage, il apaise les douleurs des gencives et les douleurs ressenties lors des poussées dentaires des bébés.Le safran peut être utilisé pour sublimer les préparations en le faisant infuser dans un peu d’eau pendant 24 heures et en l’ajoutant en fin de cuisson. Il peut être pris en filaments (3) sous la langue le matin pendant 1 mois pour bénéficier de ses propriétés régulatrices ou il peut être directement appliqué sur les gencives douloureuses. On peut aussi laisser infuser 9 stigmates dans un verre d’eau durant la journée, à boire avant le sommeil.
  • Le gingembre: régulateur et apaisant du système digestif, boostant naturel de l’organisme, le gingembre est aussi une solution naturelle pour apaiser le mal du transport et les états de nausée. Cultivé dans des zones ensoleillées et tropicales, principalement en Asie (Inde, Chine, Népal) où la médecine ayurvédique le respecte pour ses propriétés culinaires et médicinales, le gingembre est une solution pour aider les organismes en déséquilibre: désagréments digestifs, inconforts lors de voyages (voiture, bus, bateau), manque de tonus, fatigue ou renfort immunitaire. Les vitamines (surtout du groupe B) et minéraux (manganèse, phosphore, magnésium, calcium, sodium, fer) qu’on y retrouve ont pour effet de dynamiser et fortifier l’organisme. C’est un énergisant et un stimulant naturel. On parle d’un effet « thermogénique » (qui tend à produire de la chaleur). En phytothérapie, c’est son rhizome, la partie souterraine de la plante, qui est utilisé. Ce concentré de vitalité dont on connait la pulpe ferme et striée jaune à l’intérieur qui sert à la plante de réserve et lui assure sa bonne vitalité regorge de propriétés bienfaisantes. L’un de ses principaux composés actifs, le gingérol, est un antioxydant naturel. Avec le shogaol, ils ont des effets anti-inflammatoires et protecteurs au niveau du transit intestinal (digestion plus rapide des aliments). Ils aident tous 2 à faciliter un certain nombre de processus métaboliques en stimulant le pancréas, la sécrétion de bile et l’activité de divers enzymes digestifs (améliorant l’assimilation des nutriments dans le corps). Le gingembre aide à maintenir la flore intestinale en bon état, à digérer les graisses et à calmer ou soulager le système digestif (spasmes, gastrites, ulcères, brûlures d’estomac, remontées gastriques). Il joue un rôle antiémétique (propre à arrêter les vomissements), en réduisant les mouvements de l’estomac, ce qui prévient ou limite les nausées: une solution apaisante pour les femmes enceintes, les personnes souffrant de mal du transport ou les convalescents en états post-opératoires. Ses propriétés antibactériennes et antivirales aident l’organisme à lutter contre les allergies, la fièvre et les maux d’hiver (fièvre, angines, toux, troubles respiratoires, congestions nasales) ou les états grippaux. Alors que je m’intéressais au mucus dans le corps et notamment dans les poumons, j’ai concocter une préparation pour aider les poumons à expectorer le mucus. Ail (seulement occasionnellement car il contient du sulfure), oignon, piment et gingembre sont les « balayeurs des poumons »: hacher 40 grammes de gingembre, 1 oignon, 1 cuillère à café d’ail et 2 petits piment frais. Faire porter à ébullition 250 ml d’eau et ajouter les ingrédients en une seule fois, laisser la préparation réduire pour obtenir une préparation plus épaisse, consomme une cuillère à café en cas de besoin.
  • Le curcuma: connu depuis des millénaires, la racine de curcuma, rhizome tuberculeux jaune orangé, est cuite, desséchée, épluchée avant d’être broyée en poudre d’or. Il est un incroyable allié pour la santé. Outre ses minéraux et vitamines, le curcuma est surtout précieux pour ses curcuminoïdes, colorants jaunes utilisés en pharmaceutique (E100) et qui risquent bien de tâcher surfaces de travail et vêtements. Son principal composé actif, la curcumine, freine le stress oxydatif et le processus inflammatoire, avec notamment une action sur la prolifération de cellules anormales. Il est donc un allié précieux face aux maladies des temps modernes. Ses autres actions protectrices sont: effet antibiotique naturel, purificateur du corps, régénérateur hépatique, fluidificateur du sang, brûleur naturel de graisses, stimulateur de la sécrétion de la bile. Au départ, j’ajoutais ½ c. à café de curcuma à mes jus pressés avant de me rendre compte de sa faible biodisponibilité. Le curcuma ne révèle sa force que s’il est bien associé, la curcumine étant liposoluble. La pipérine du poivre noir permet de potentialiser incroyablement (2000x) son assimilation par l’organisme. Pour préparer la pâte d’or: préparez la pâte de curcuma (½ tasse de poudre de curcuma, 1 c. à café de poivre fraîchement moulu, une tasse d’eau filtrée) dans une casserole à feu doux jusqu’à obtenir une pâte épaisse. Laissez refroidir le mélange et conservez-le près d’un mois au frigo dans un récipient en verre.
  • La poudre de moringa: encore méconnue chez nous, source végétale très élevée en minéraux et en vitamines, la poudre verte de moringa est un réel atout santé polyvalent autant sur le plan nutritif que sur le plan thérapeutique. Elle est un excellent médicament naturel: détoxifiant, antioxydant, anti-douleur, anti-fatigue, amélioration de la santé cardiovasculaire, entretien de la masse musculaire, renforcement des articulations et stimulation du système immunitaire. Surnommé l’arbre miracle, le moringa est un arbre très robuste qui se développe dans des conditions climatiques hostiles et résiste bien à la sécheresse. Originaire des régions sous-himalayennes de l’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et de l’Afghanistan, il y est cultivé facilement et à bon prix comme plante médicinale. On le retrouve également en Amérique du Sud et dans les Caraïbes ou dans les régions tropicales où ses feuilles sont utilisées pour soigner inflammations et plaies. Depuis des millénaires, il a fait ses preuves pour pallier à la malnutrition. Aux Philippines, ses feuilles, riches en fer, sont fréquemment prescrites pour traiter l’anémie. Ce qui est intéressant, c’est que chaque partie de l’arbre (feuilles, écorce, fleurs, fruits et graines et racines) peut être utilisée. Ses feuilles sont utilisées comme des épinards en salade fraîche (à déguster notamment en Asie, tout comme les feuilles fraîches de gotu kola) ou bien séchées, conservant ainsi vitamines et minéraux et réduites en poudre pour être utilisées comme condiment. Les feuilles sont la partie la plus consommée. Frottées contre les tempes, elles peuvent soulager les maux de tête. Le moringa aide l’organisme à s’assainir: il possède des propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes, antifongiques et antimicrobiennes. La recherche a démontré son effet protecteur contre les microorganismes alimentaires et les champignons contaminants. Il est particulièrement efficace contre les infections cutanées, urinaires ou digestives causées par divers types de champignons et bactéries. Il aide à la cicatrisation des plaies et à la synthèse du collagène. La forte concentration de polypénols dans les feuilles et les fleurs de moringa en font un excellent hépatoprotecteur (oxydation, toxicité, dommages au foie). La concentration en zinc dans ses graines ainsi que l’acide chlorogénique qu’il renferme aident à réguler le niveau de sucre dans le sang. Il peut avoir une influence régulatrice également sur la pression artérielle, grâce à la quercétine. En plus de la quercétine, ses graines contiennent des composés aux propriétés antioxydantes puissantes telles que le kaempférol, la rutine et les acides caffeoylquinic. Prise de manière régulière, la poudre de feuilles augmente les niveaux d’antioxydants dans le sang. L’extrait de feuille de moringa peut d’ailleurs être utilisé comme conservateur alimentaire. Si j’ai croisé la route de cette poudre verte, c’est tout d’abord car je m’intéressais à la santé de mes dents et de mes gencives. Les diverses qualités antibactériennes du moringa se prêtent bien au nettoyage buccal. Il peut également être utilisé pour traiter les inflammations orales, les infections et les abcès. La poudre peut s’ajouter aux smoothies (mangue-papaye-ananas par exemple, une demi petite cuillère), auquel il donne une touche de goût particulière. Sous forme de feuilles séchées, il peut être ajouté aux soupes. Un cataplasme peut être baigné dans une infusion de moringa pour les problèmes cutanés fongiques ou bactériens. Appliqué sur toute plaie ou brûlure, il a un effet anti-inflammatoire, coagulant et anti-bactérien. Désormais, il entre même dans la composition de cosmétiques pour son huile très nourrissante (provenant de ses graines). Sous forme d’huile, il protège et embellit la peau et les cheveux. La vitamine A qu’il renferme aide à l’amélioration de la santé des follicules pileux et encourage la pousse du cheveu.
  • L’ashwagandha: (« qui a l’odeur du cheval » en sanskrit) est une racine indienne d’un petit arbuste à fleurs jaunes de la famille botanique des solanacées (tomate, patate, piment, tabac). Plante rayasana (régénérante) de l’Ayurveda que l’on retrouve dans les régions sèches et arides de l’Inde, au nord de l’Afrique, au Moyen-Orient et aux États-Unis, ses extraits ou sa poudre préparés à partir des racines ou des feuilles sont utilisés depuis plus de 3000 ans en médecine ayurvédique pour leurs propriétés calmantes, réchauffantes, toniques sexuelles, fortifiantes. Surnommé le « ginseng indien », c’est une plante tonique adaptogène: elle aide l’organisme à se réguler face aux agents stressants sans pour autant déclencher de réactions hormonales ou freiner les fonctions normales de l’organisme. Ce sont surtout les alcaloïdes de l’ashwagandha qui jouent un rôle majeur dans les principes actifs de la plante: somnine, somniférine, anférine et whitanolides. Certains de ses composants sont dits « stéroïdiens » et vont aider l’organisme à récupérer naturellement sa vitalité alors que d’autres ont plutôt des vertus sédatives comme leur nom le laisse penser (somn-). L’une des dénominations de la plante est d’ailleurs « withania somnifera » en référence à son action favorable à un sommeil récupérateur et profond. Les withanolides à la fois stimulent l’activation des cellules immunitaires lymphocytes, inhibent l’inflammation et supportent le système endocrinien (surtout la thyroïde et les glandes surrénales) ainsi que la production d’hormones tout en ayant une action anxiolytique en améliorant la mémoire et en réduisant le cortisol dans le corps, une hormone libérée en réponse à un stress physique ou psychologique. Cette régulation influe également au niveau capillaire pour prévenir la perte de cheveux, dont l’ashwagandha prend également soin (croissance, maintien des niveaux de mélanine, les pigments responsables de la couleur des cheveux). La glycémie se trouve également stabilisée, ainsi que les taux de cholestérol et de triglycérides. L’humeur est elle aussi régulée grâce à une action qui soutient le système nerveux. L’ashwagandha contient un autre principe actif intéressant qui est une sorte de stéroïde naturel, la withaferine A, qui calme les douleurs grâce à un effet anti-inflammatoire (en cas d’articulations douloureuses par exemple).