Aria Persei

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S’affranchir du monopole des élites financières en s’organisant localement et participativement

2020 est une année où nous devons faire face à des mesures bien déshumanisantes. L’intimidation est de mise pour faire plier les volontés. Pour garder le cap et son sang froid, s’organiser activement et participativement est impératif pour continuer à construire un monde de demain, un monde dans lequel puissent s’épanouir nos enfants.

Magasins participatifs, marchés, producteurs locaux et potagers collectifs

Les magasins coopératifs et participatifs proposent des centaines de produits différents. Le principe est simple : après une période d’essai d’un mois, si l’on veut continuer à y être client, nous sommes invités à en devenir coopérateur pour une part minimum de 25 euros, cette part donnant l’opportunité d’avoir son mot à dire dans la gestion du supermarché. En échange de la possibilité d’y faire ses courses, l’engagement est de s’y impliquer bénévolement à raison de 3 heures par mois : caisse, bricolage, nettoyage, recherche de financement, communication, gestion du groupement d’achat, aménagement du local, recherche des produits, recrutement des membres, réflexion sur l’étiquetage, livraison, services associés au magasin. De cette manière, non seulement la démarche est participative avec des coopérateurs-clients actifs dans la gestion de leur consommation en nourriture et produits d’usage quotidien, mais les coûts de fonctionnement sont eux aussi réduits : les marges prises pour les bénéfices sont bien moindres qu’ailleurs.

L’idée n’est pas nouvelle, elle est née dans les années 1970 aux Etats-Unis. En Belgique, on retrouve BeesCoop à Bruxelles, CoopEco à Charleroi et OuftiCoop à Liège avec un large choix de produits en provenance de producteurs locaux choisis pour leur charte éthique (origine des produits, qualité, impact sur la santé et l’environnement, circuits courts, respect de la personne). Dans leurs jeunes années, ces structures sont en général ouvertes 3 à 4 jours par semaine dans des horaires délimités. Ne pas hésiter à venir avec ses propres contenants (boîtes en cartons, caisses, sachets). En 2020, on y a vu les ventes augmenter grâce aux déclics par rapport à notre dépendance aux grandes surfaces et même magasins bio pour le bon fonctionnement de nos quotidiens. Ces prises de conscience en avalanche nous invitent à une économie plus résiliente et maitrisable. C’est l’idée qui m’a été présentée, mais j’ai tourné le dos à ces initiatives lorsque j’ai commencé à remarquer des éléments de manipulation mentale et je n’y fais plus mes achats, malgré la qualité des produits, pour me protéger de l’ingénierie en jeu.

A Gembloux, un projet de serre en verre (rue du Culot) et des potagers collectifs sont les représentants de l’entrain de bien d’entre nous à mettre en place des initiatives et des projets de sensibilisation via des actions citoyennes.

S’organiser par petits groupes d’achat

Il existe des initiatives en collaboration avec des producteurs de fruits et légumes du sud de l’Europe. Par région géographique en France et en Belgique notamment, de petits groupes d’acheteurs se rassemblent pour passer commande (au moins 300 kilos pour que les frais de port soient abordables). Les avantages sont : des fruits mûrs savoureux qui ont pu atteindre leur maturité sur l’arbre (litchis, figues, avocats, plusieurs variétés de mangues), la joie de court-circuiter les grandes surfaces, ré-apprendre à s’organiser localement et des prix tout à fait abordables. Les points où cela demande du travail sont : la nécessité d’une bonne coordination, responsabilisation et organisation entre acheteurs, la prise en charge de la commande et de son suivi par le responsable de groupe (prévoir une journée complète de travail pour la préparation, réception, répartition et les réclamations), des approximations dans la facturation (d’où la nécessité d’apporter un suivi pour les réclamations) par rapport aux quantités livrées (nécessité de peser tout à nouveau), légumes manquant de fraîcheur par rapport aux fruits, difficulté de se répartir des produits comme les pastèques ou les ananas. Après une première commande, on sait à quoi s’en tenir et si ce type d’organisation est pour nous ou non.

Je me suis d’abord jointe à des 2 groupes avant de faire le processus entièrement moi-même et seule jusqu’à ce que je me rende compte que le fondateur est sous contrôle mental sévère (réalisation en étant témoin d’une photo montrant un oeil très baissé par rapport à l’autre, indiquant des paramètres de personnalités multiples). La signature de cette photo était sous emprise sombre. Il y avait aussi beaucoup d’attachements de basses fréquences liés à au moins 2 individus que j’ai rencontrés dans le supermarché coopératif où je me suis rendue (je pense que ce sont des individus générés par l’hologramme et reliés à des types d’intelligence artificielle négative de basse fréquence). Malgré avoir acheté des parts, je n’y ai plus remis les pieds. Pour le moment, j’ai trouvé des mangues mûres provenant du sud de l’Europe. Il s’agit vraiment de trouver le bon équilibre pour le moment présent jusqu’à ce que de nouvelles portes s’ouvrent.

Préparation de commandes

Des commandes peuvent être préparées et collectées aux comptoirs, comme avec la Smala fait son comptoir (Anderlecht) via l’application cagette.net ou bien dans les boucheries locales comme celle du Limousin (Gerpinnes). Des livraisons de produits bio peuvent arriver sur le pas de nos portes, comme avec les produits frais de chez efarmz.be, pas plus cher que dans tout magasin bio. La livraison est proposée pour seulement 3 euros et la communication avec l’équipe, joviale et ouverte. Des avoirs sont délivrés en cas de rupture de stock. Autre solution délivrée à domicile, les paniers de fruits hebdomadaires (ou bi-hebdomadaires ou mensuels) pour les entreprises ou les particuliers avec Fruitsnack, qui propose l’option des paniers bio. Leurs paniers non biologiques n’ont pas le label, parfois compliqué à obtenir, mais sont savoureux et répondent à une chartre exigeante de qualité. Enfin, les jus de fruits artisanaux de 4 litres (pomme-cerise, pomme-framboise (de saison), pomme-gingembre ou pomme-sureau) de Biloba sont également déposés sur le seuil de porte et pourquoi pas la possibilité de jeûner entre 3 à 7 jours avec ces jus détoxants à l’arrivée de l’automne et avant que les jours plus froids de l’hiver ne s’installent ?

Quelques idées pour terminer

Lorsque nous sommes sur les routes, nous pouvons aussi porter attention aux panneaux et pancartes sur les bords de chaussée qui nous renseignent sur la présence de producteurs locaux et l’opportunité de s’arrêter pour leur acheter directement quelques savoureux spécimens non traités de pommes par exemple dans une ambiance simple et conviviale. Une à deux fois par mois, on peut remplir de grandes jarres en verre aux sources d’eau naturelles de Belgique : elles sont 3 à être répertoriées, l’une dans la région de Tournai, l’une aux alentours de Louvain et la dernière aux environs de Liège (findaspring.com). Cette eau, vivante et chargée en courant électromagnétique, nous aide à entretenir notre propre courant électromagnétique. Pour terminer, saviez-vous que l’on peut produire chaque mois son produit saponifiant à lessiver à l’aide de lierre ? Pour cela, le faire porter à ébullition pendant 15 minutes avant de laisser reposer pour la nuit et y ajouter quelques huiles essentielles d’agrumes ou de lavande. Le tour est joué. A mes yeux, la meilleure option pour assurer nos besoins alimentaires reste le modèle du jardin forêt comestible, concept sur lequel d’autres articles de ce site web s’attardent.