Aria Persei

A quest for Absolute
 

Gérer le syndrome de stress post-traumatique chronique dans une réalité où nous sommes constamment repoussés dans notre programmation mentale

Ici, dans l’univers inversé, beaucoup est fait pour que les individus doués d’une connexion à l’esprit n’accèdent à aucun de leurs capacités extrasensorielles et tout est fait pour qu’ils leur soient très difficile de poser des limites et de savoir comment se préserver. C’est un long chemin que de réclamer notre droit d’expression et de prendre conscience où commencent nos limites, où les autres sont utilisés pour se brancher à nous, déclencher certaines choses en nous et quand c’est nous qui sommes contrôlés mentalement afin de réagir d’une certaine façon. Lorsque nous sommes déclenchés, et ce système essaie de nous déclencher à de nombreuses reprises par jour, nos réponses nerveuses ne sont pas équilibrées et nous sommes hyper stimulés. Dans les relations, nous supposons beaucoup de choses. Il est difficile de sortir de la programmation de la projection pour se renseigner au lieu de supposer ou d’accuser. Nous avons tendance à projeter dans une plus large mesure sur les personnes de notre entourage qui sont proches et importantes dans nos vies. Nous déplaçons sur eux une grande partie de nos douleurs émotionnelles non résolues.

Le système de contrôle continue à envoyer de nouvelles variables de manipulateurs conscients et inconscients, qui tentent de s’attacher à la programmation préexistante par le biais de jeux d’esprit, d’inversions de pensée et de contrats cachés que nous signons sans le savoir. Lorsque les manipulateurs de fond issus de la technologie de la simulation ne sont plus suffisant pour nous maintenir sous contrôle, des individus doués de l’esprit corrompus à la faible santé mentale ou des vrais dracos nous sont envoyés. Alors qu’une personne au grand cœur se préoccupera du franchissement des limites et du bien-être d’une personne aimée, ces profils ne montreront pas la même préoccupation : ils servent un agenda caché afin de perturber notre processus de guérison. Un piège d’accord se produit dès que nous acceptons ce que les autres prétendent être vrai comme notre vérité. Accepter la déformation est telle une malédiction. La clé est de rejeter la projection comme quelque chose d’étranger et d’extérieur qui n’est pas notre problème. Les vampires d’énergie nous font signer des contrats que nous acceptons généralement afin de récolter de l’énergie. Lorsqu’une compassion aveugle est accordée à certains profils, une limite appropriée n’est pas fixée sur le terrain. Nous sommes encouragés à ce que le terrain devienne personnalisé et polarisé.

Ici, vous avez des êtres issus de la simulation non doués d’esprit qui ont des parties très narcissiques et des backdrops qui sont plus du côté empathique bien qu’ils soient limités dans ce qu’ils peuvent comprendre de cette réalité puisqu’ils n’ont pas de connexion à la source et d’accès à l’étincelle de la création pure. Ces empathes de la technologie de fond ont tendance à être envoyés pour occuper les dracos qui sont doués d’un esprit ou les personnes ayant un fort degré d’ADN reptilienne reliés à l’esprit. Ces empathes d’arrière-plan sont maltraités dans le processus mais, ironiquement, ce n’est pas une souffrance réelle puisqu’ils ne sont pas réels et que leur principale utilité est de manipuler les autres, d’obtenir la sympathie des êtres vrais, d’agir comme une distraction et de renforcer les aspects 3D de la vie émotionnelle, psychologique, spirituelle et matérielle ici. Les relations 3D nous encouragent à rester dans les niveaux 3D. Les architectes de ce plan veulent vraiment que les vrais soient récoltés toute la journée et toute la nuit et qu’ils soient encapsulés dans une prison de fréquences. Idéalement, pendant la journée, nous aimerions nous occuper de nos stress post-traumatique du passé, de nos activités de la journée et de la nuit et idéalement, nous ne voulons pas créer plus de stress post-traumatique au cours de nos journées, comme c’est le cas avec des relations abusives.

Libération des traumatismes stockés

Lorsque le corps libère un traumatisme, il le fait en montrant des formes de secousses ou de légers tremblements. Naturellement, le corps est prêt à se débarrasser de l’énergie stockée et gelée du traumatisme qui est la cause de beaucoup de résistance dans nos vies, une force qui nous empêche d’exprimer nos dons et de matérialiser nos objectifs. Nous avons souvent une programmation liée à la productivité et à l’action qui est associée à la valeur que nous pensons avoir. Nous avons tendance à exiger beaucoup de nous-mêmes, sans nous rendre compte que, de manière souterraine, nous faisons un gros travail d’excavation. J’ai appris à être plus douce avec moi-même, même si je remarque que j’ai perdu le contrôle du déroulement de ma journée et que la programmation menant à la procrastination a été activée. Lorsque nous n’avons pas de grandes réactions de libération de traumatismes (par des secousses par exemple), cela indique généralement que nous avons un système qui n’a pas assez d’énergie pour créer une réponse forte.

Autour de nous, en tant qu’amis et membres de notre entourage, nous n’avons pas forcément besoin de beaucoup d’êtres avec qui interagir ; si vous avez une poignée d’amis de confiance à qui vous pouvez parler et vous sentir largement compris par (au moins certaines parties de l’immensité que vous êtes), cela fait sûrement une différence. Une vulnérabilité émotionnellement calibrée tend à créer des expériences authentiques d’intimité. Le fait d’être en contact dans de telles conditions contribue à créer une certaine dynamique et à démanteler lentement certains programmes négatifs concernant la valeur que nous pensons avoir et la perception que nous avons de nous-mêmes. Tous les vrais ont du travail à faire sur la façon dont ils gèrent cette réalité inversée. Une bonne compréhension du contrôle mental est nécessaire pour continuer à naviguer dans cette réalité et pour comprendre les échanges d’énergie cachés qui se produisent. Dans les espaces proposés à l’extérieur de nos maisons, il est nécessaire que ceux qui garantissent la qualité de l’espace soient en mesure d’exclure les énergies perturbatrices et de faire des choix difficiles, si cela devient nécessaire.

Tous les vrais ont été soumis à une programmation lourde destinée à briser leur estime d’eux-mêmes et dès lors, cela agit à l’intérieur comme un système d’auto-contrôle. Notre blessure de non reconnaissance est généralement très active et ne peut être désactivée que couche après couche (c’est un travail de toute une vie de ne plus croire certaines choses et de vibrer à une fréquence plus élevée par rapport à ce qui nous a été imposé et par rapport à ce qui a été préprogrammé). Les vrais peuvent compter sur leurs propres capacités à créer et aussi sur les ressources des autres vrais qui font leur propre travail (pas ceux qui sont utilisés négativement comme distraction ou la plupart de la race draco qui est utilisée pour manipuler, distraire, déclencher et récolter). Avec une empathie très limitée ou nulle, un être est beaucoup plus facilement manipulé pour servir certains agendas sombres. Le manque de capacité à se soucier des autres a tendance à être un gros problème dans les relations, car il ne fait que déclencher de profondes blessures non résolues. En outre, ici, vous avez toutes sortes de variations dans la programmation de la technologie de fond (les êtres non reliés à l’esprit) : il ne s’agit pas d’un champ unifié, il existe de nombreuses signatures, des modèles les plus basiques aux plus complexes, et le serveur est sans cesse mis à niveau alors que nous nous éveillons à des couches de programmation complémentaires.

Nos traumatismes affectent notre réalité actuelle

Nous avons tendance à déplacer la douleur émotionnelle des profondeurs de notre passé vers notre présent. Cela affecte notre capacité à percevoir la réalité. Certains comportements de contrôle se manifestent par une micro-gestion des autres et de nous-mêmes. J’ai eu une connaissance (cela n’a pas duré plus de quelques semaines) qui a jugé la façon dont je m’habillais en pensant que c’était ” trop sombre ” et que je n’étais pas digne de ses idées new age sur la façon dont les gens prêts pour l’ascension devraient se parer. Elle est actuellement sous la tutelle d’un des pions mis sur la scène, Lori Ladd et a également recommandé la chaîne très corrompue Gaia (j’ai approfondi la plateforme Gaia dans un autre article, vous pouvez chercher des mots clés dans la recherche proposée dans la barre latérale). La première fois que je l’ai rencontrée, j’ai ressenti sur le terrain de la distorsion et de l’inversion ; je l’ai gardé dans un coin de ma pensée car je travaille à rester ouverte à l’idée de rencontrer de nouveaux alliés sur ce champ de bataille. Elle utilisait les choses qu’elle percevait pour attaquer au lieu d’aider. La signature fréquentielle était celle de la manipulation. La race draco n’aborde jamais ce concept de vos limites personnelles et ne revient pas sur le fait que les limites ont été transgressées ; elle a tendance à compter sur le fait que nous pardonnons ce qui s’est passé ou que nous baissons nos gardes une fois de plus ; elle a un énorme problème avec le respect des limites et elle a tendance à être utilisée comme contrôleur pour les autres vrais.

Guérir le stress post-traumatique

À cause du contrôle mental ambiant ici et des enchevêtrements précoces prenant place dans notre psychologie dans notre enfance, j’ai eu l’habitude d’être en contact avec des schémas intellectuels dominants venant des hommes et d’être un réceptacle pour les énergies narcissiques venant à la fois des hommes et des femmes. Ces énergies ne veulent pas que je parle, elles veulent que je sois en admiration, que je les vénère et que je n’aie pas mon mot à dire ; elles me veulent dans le siège du dévot. Sur le chemin, de nombreuses relations ont besoin de se clore, car il apparaît soudain si clairement que le ciment du lien est un piège d’accord ou une récolte ou un ralentissement. D’autres relations peuvent prendre une nouvelle forme si elles sont ensemencées dans quelque chose de plus grand. La réalité est recadrée en conséquence. Une fois que les contrats cachés sont révélés au grand jour, il est impossible de revenir en arrière et de ne pas les voir. Cela demande un travail intérieur de ne plus consentir à être dans une dynamique sacrificielle toxique. Il est primordial de recadrer la réalité en choisissant une façon de s’exprimer, de penser et de se comporter qui soit orientée vers l’action et les solutions. Il est important de continuer à lâcher de nouvelles couches de conformité qui nous rendent mous en présence des implants et des empreintes mentales des autres. Il est nécessaire d’annuler certains contrats de conformité que nous avons passés avec d’autres personnes, certains parce que nous étions trop polis. Lorsqu’une limite ferme est établie et que nous ne jouons plus le jeu de l’emprise mentale, ce qui signifie souvent ne pas répondre aux déclencheurs ou ne pas réagir au modèle mental que l’on attend de nous mais choisir depuis notre propre autorité personnelle, en établissant comment cela va se passer à présent, il devient désagréable pour beaucoup d’interagir avec nous car ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent en échange caché. Ils finissent généralement par s’arrêter après quelques tentatives, à moins qu’ils ne ressentent une ouverture dans le domaine, ne serait-ce que psychiquement.

Il y a généralement un retour agressif du système lorsque de vieux attachements tentent de se rattacher, la plupart du temps par série. Un vieux lien énergétique toxique, lorsqu’il est expulsé du champ, essaiera de se rattacher dans les jours qui suivent, surtout si la césure est faite par un praticien. Il s’agira d’un test. Nous voyons que nous sommes en train d’intégrer le traumatisme lorsque nous remarquons certains des signes suivants : une diminution des flashbacks et des boucles de pensée, un sentiment de paix intérieure, une meilleure résistance à la négativité et aux déclencheurs externes, une détente plus réparatrice, une stabilisation du système nerveux et endocrinien et une meilleure productivité et concentration. Les fils de notre cerveau deviennent plus conviviaux au fur et à mesure de notre guérison.

Habiter le corps

Nos croyances et nos formats varient d’une époque à l’autre, d’un lieu à l’autre, d’une famille à l’autre : c’est parce que je suis né ici et maintenant, dans tel ou tel environnement, que j’aborde les faits de l’existence de telle ou telle manière. Il s’agit de devenir lucide sur mon fonctionnement et celui de mon entourage. Je peux ressentir un grand malaise en compagnie de quelqu’un, même si les mots qu’il exprime me disent qu’il agit pour mon bien et qu’il m’aime. Pour ne plus se sentir perdu, il faut savoir où l’on est, où l’on vit, et cet endroit se trouve à l’intérieur du corps. Comment est-ce que je respire ? Comment est-ce que je me sens en contact avec le siège ? Comment suis-je en contact avec le sol ? Est-ce confortable ? Une personne qui revient à la sensation de son corps, à la conscience de ses limites, de la frontière vivante de sa peau, est une personne que l’on va de moins en moins avoir facile à manipuler. Je réalise que j’étais en train de me dissocier lorsqu’une praticienne a touché mes genoux, je ne me souviens pas du contact de sa main à ce niveau, sa signature était froide et je me demande à quoi correspondait ce moment dissociatif.

La programmation à travers nos lignées familiales

Le contexte de vie de nos parents au moment de leur rencontre, avec notre conception, la grossesse jusqu’à notre venue au monde, nos conditions d’existence, programment notre cerveau et font de nous (en partie) ce que nous sommes (dons, stratégies de réussite et d’échec, maladies, drames, etc…). Le regard sur la périnatalité nous aide à mettre fin à certains scénarios répétitifs difficiles de notre vie. Une façon de faire un check-up rapide est de dessiner un arbre généalogique en 2 minutes ; il va révéler beaucoup de choses sur la façon dont nous interagissons avec ce monde, grâce à cette représentation interne que nous avons du modèle familial. Cet arbre est comme un scanner du cerveau : chaque erreur, chaque oubli va être révélateur. Un lien apparaît-il entre mes parents et moi ? Comment les genres sont-ils représentés ? Dans mon cas, lorsque j’ai fait cet exercice, dans mon dessin, la place donnée aux générations était presque identique. Le poids d’une génération n’avait pas plus d’influence que l’autre. Dans la partie supérieure de mon arbre, laissée blanche et vide, il y avait beaucoup d’espace qui montrait l’importance donnée aux ancêtres. Mon positionnement montrait une bonne structuration intérieure de la famille et la conscience d’être le fruit de 2 clans. Dans les couples, les signes d’union n’apparaissaient pas et les relations semblaient difficiles.

Certains couples sont restés ensemble pour le bien de leur progéniture, d’autres pour le bien de la règle, d’autres encore se sont mariés par obligation comme ma grand-mère paternelle qui était enceinte au moment du mariage. Retrouver les mères-filles avec les dates de mariage et de naissance des premiers enfants permet toujours d’obtenir des informations sur ce type de situations. J’ai tendance à oublier les causes de décès des membres de ma famille, et ce, malgré mes recherches et les entretiens que j’ai menés. Pendant ma vingtaine, j’ai fait des fiches pour chaque personne, avec les dates de naissance, de décès, les professions, les maladies, les mariages, les hobbies et quelques faits sur les drames et aussi les joies de leurs vies, leurs forces et leurs dons bien que je n’en ai pas trouvé beaucoup (cela a plus de sens maintenant que je sais que la plupart étaient issus de l’hologramme). Y a-t-il quelqu’un qui a eu le courage de briser les normes sociales et de divorcer à une époque où cela n’était pas accepté ? Je n’ai pas trouvé beaucoup de traces de vrais individus reliés à l’esprit. À l’époque, c’est ainsi que j’essayais de comprendre mes difficultés à faire l’expérience de cette réalité dans laquelle nous sommes. Je traquais l’inconscient : divorces, veuvages, événements dramatiques (accidents meurtriers, suicides, génocides), situations économiques (faillites, misère), phénomènes de répétition (maladies, dates, prénoms).

Traumatismes sexuels et programmation à la honte et à la culpabilité

Bien que l’on trouve des ateliers sur la sexualité “sacrée” ou tantrique à tous les coins de rue, il est très rare d’être en présence d’un animateur suffisamment sain d’esprit pour nous permettre d’accéder en toute vulnérabilité à nos blessures. Trop souvent, l’accent est mis sur le plaisir, l’extase ou une approche purement mécanique de la sexualité. Aujourd’hui, de nombreux enseignements tantriques ont été déformés, tandis que la large gamme d’émotions et les nombreuses étapes vécues au cours de tout processus de guérison ont été simplifiées largement. Il est toujours intéressant de prêter attention : cherchons-nous à faire plaisir à l’autre ou à nous servir nous-mêmes ? Quelles sont nos intentions et celles des personnes qui nous entourent ? Chaque micro-mouvement de nous-mêmes et des autres autour de nous peut nous informer sur ce qui se joue réellement.

La première façon dont j’ai pu commencer à reconnaître ma propre honte a été de prendre conscience de ce que je ressentais lorsque je me sentais honteuse des comportements égoïstes flagrants que j’observais chez les autres. Après cela, j’ai pu accéder à ce à quoi ressemblait la honte en termes de ressenti. À partir de là, j’ai commencé à reconnaître comment les gens se régulent mutuellement par la projection de la honte, le déni de leur propre honte et le refus de lui faire de la place car elle est très inconfortable à ressentir. Ces prises de conscience m’ont aidée à devenir plus apte à me protéger de certaines de ces projections, en commençant par les plus évidentes. Au fur et à mesure que nous travaillons à déprogrammer la honte et la culpabilité, nous devenons de moins en moins facilement manipulables.

Exprimer sa colère et pardonner de manière prématurée

Les parents ont généralement du mal à gérer la colère de leur enfant et lui réservent généralement leurs pires punitions, ce qui a pour effet de créer certaines conséquences sur la psyché de leur enfant. La colère ressurgit parfois lorsque nous nous sentons effrayés, humiliés ou abandonnés. Souvent, notre genre sexué aura également défini en partie la façon dont nous avons été autorisés ou non à exprimer notre colère, de sorte qu’aucun genre ne dispose du spectre complet de l’émotion de la colère et chacun en a des bribes incomplètes. La rage au volant est une forme courante de transfert du critique intérieur. Lorsqu’un déclencheur mineur déclenche un torrent de rage, de peur et de honte, cela nous indique que nous avons affaire à un traumatisme non résolu, peut-être un sentiment écrasant de rejet. D’autre part, le pardon prématuré imite les défenses du déni et de la répression. Il maintient hors de notre conscience actuelle les sentiments non traités de colère et de blessure liés au traumatisme. Le pardon prématuré nous empêche également de nous reconnecter avec notre instinct de protection. Pas à pas, nous introduisons l’auto-compassion dans l’histoire de nos vies, pour nous-mêmes et pour les autres que nous avons rencontrés sur le chemin. Tout ressentiment encore actif est un point de récolte.

Réponses dorsales et vagales

Notre système nerveux est complexe. Lorsque nous nous sentons figés, comme si nous n’étions pas là, le système vague dorsal a pris le contrôle. Il affecte les organes situés sous le diaphragme, notamment ceux qui régulent la digestion. Lors d’événements traumatiques, il permet à la dissociation de se produire. Dans cet état, nous ne pouvons généralement pas entendre ou donner un sens à ce que disent les autres. Une expérience neutre peut être vécue comme dangereuse et cette réalité ressemble à un lieu hostile. Le système vagal dorsal s’installe lorsque nous n’avons pas le choix, que nous nous sentons piégés, insignifiants, indésirables et critiqués, que nous avons l’impression de ne pas compter ou de ne pas être à notre place ; nous nous sentons immobilisés, effondrés et déprimés (dans cet état, il est difficile de trouver de l’espoir).

Le système nerveux sympathique se met en marche lorsque nous sommes sous pression, lorsque nous nous sentons ignorés, confus, méprisés ou poussés à faire un choix, lorsque nous nous sentons responsables de trop de choses et que nous nous sentons dépassés. Le vagal ventral s’anime lorsque nous pensons aux personnes qui sont importantes pour nous, lorsque nous nous baladons dans la nature, lorsque nous nous donnons la permission de faire nos propres choix, lorsque nous écoutons de la musique ou lorsque nous sommes en compagnie d’un animal de compagnie que nous aimons ou lorsque nous avons les pieds dans la mer. Cette réponse a également lieu lorsque nous nous sentons vus, lorsque quelqu’un se fait témoin de nous. Lorsque nous réparons nos relations, nous sommes invités à revenir à une réponse ventrale. Les massages légers entraînent aussi une réponse accrue du système sympathique. Se balancer d’avant en arrière ou d’un côté à l’autre influence aussi positivement les réponses de notre système nerveux. Nous nous sentons également plus en sécurité lorsque nous pouvons voir les yeux de notre interlocuteur (beaucoup d’empathes retirent intuitivement leurs lunettes de soleil lorsqu’ils parlent à quelqu’un d’autre).

Chaque jour, il s’agit de sortir des réponses de survie des systèmes sympathique et vagal dorsal pour entrer dans une base de régulation vagale ventrale. Qu’est-ce qui nous fait sortir de cette réponse vagale ? Qu’est-ce qui nous aide à y rester ? Lorsque la réponse autonome de survie l’emporte sur les capacités du système d’engagement social, il devient difficile de s’engager avec les autres dans la corégulation. Bien sûr, nos réponses sont affectées par la qualité de notre sommeil, ce que nous consommons et ne consommons pas. De plus, une relation avec un manque constant de réciprocité est du côté de l’épuisement. Certains (parfois des dracos) ne réalisent pas qu’ils ont tendance à monologuer, aliénant les autres avec leurs dissertations abstraites et non interactives.

Travailler avec la musique et les fréquences

La création artistique augmente la connectivité fonctionnelle dans le cerveau et apporte une augmentation de nos qualités de résilience. La musique est à la fois un modulateur et un activateur du système nerveux autonome. Certaines musiques favorisent la connexion ventrale. Nos réactions à la musique (la stimulation des parties traitant les émotions, les effets sur les niveaux d’hormones) semblent être profondément ancrées dans le système nerveux. Ce qui se passe lorsque nous sommes confrontés à une fréquence aiguë est une neuroception d’insécurité alors que les fréquences de la voix humaine ont tendance à apporter une sensation de sécurité. Les fréquences élevées encouragent des états d’esprit alertes et cérébraux. Le système nerveux se fige lorsqu’il est exposé à des fréquences élevées, ce qui est traumatisant en soi ; l’aigu des sirènes modifie notre attention et nous déclenche d’une manière ou d’une autre ; elles sont destinées à créer la terreur et sont régulièrement utilisées comme déclencheurs dans notre vie quotidienne. Nous savons que la musique a été investie par le militaire et les corporations, tout comme l’industrie cinématographique et Disney. La plupart des musiques sont accordées à 440 hz depuis leur promotion en 1953 ; ce n’est pas une fréquence qui promeut la vie ; elle crée une légère tension constante qui, au cours d’une vie, affaiblit le champ biologique. 432 hz est du côté pro-santé, tendant à augmenter l’impact positif des sons. Il s’avère que certaines fréquences sonores sont pro-vie et que d’autres sont pro-maladie et tendent à supprimer l’intuition et à encourager les comportements basés sur l’ego. Il est triste de constater et de réaliser que certains musiciens nous maudissent en réalité lorsqu’ils chantent. Ce qui se passe dans la plupart des concerts est généralement une récolte d’énergies d’adoration et d’extériorisation. J’ai approfondi ces thèmes dans mon article sur le contrôle mental dans la scène musicale et sur ce qui se passe dans les festivals.

La plupart des sons entendus dans les festivals ou les concerts affaiblissent en fait nos champs. De nombreuses fréquences de solfège diminuent la fréquence du corps (pensons à toutes ces vidéos de solfège avec des millions de vues sur Youtube). La grande majorité de ce que l’on trouve sur le marché sont des contrefaçons et des produits synthétiques. Il existe des fréquences spécifiques avec lesquelles il est efficace de travailler pour calmer le système nerveux et nous aider à évacuer le stress. Les tonalités, les mots, les rythmes modifient tous nos champs énergétiques. Certaines fréquences peuvent nous aider à réduire la douleur ou à libérer ou réaccéder à des mémoires internes. Envoyer une fréquence d’onde, c’est envoyer une nouvelle proposition au corps. La musique peut nous aider à nous reconnecter à notre signature énergétique unique originale. Je crois qu’on ne peut profiter pleinement de ces avantages que quand on travaille avec un musicien plein d’entrain qui fait son propre travail intérieur. Lorsque nous renforçons notre connexion avec notre signature énergétique originale, nous remarquons mieux lorsque des énergies prédatrices ou vampiriques envahissent nos champs.

L’importance de la signature vocale

Il est très important de revenir à certains moments où nous ne nous engageons pas à être productifs dans le sens le plus commun, par exemple en travaillant avec la voix, car tous les vrais ont une signature vocale très unique. La voix est un outil qui nous permet de braver nos peurs et nos croyances limitatives et laisse se déployer notre capacité d’expression naturelle. Grâce à la voix, nous pouvons nous connecter plus profondément à la force de notre esprit. Nous pouvons vraiment apprendre à nous connaître à travers la voix et ses nuances. Le chant a, d’une part, des avantages physiques : amélioration de la capacité respiratoire, mise en mouvement de muscles importants souvent sous-utilisés (diaphragme, gorge, torse), réduction des tensions musculaires et des problèmes respiratoires. D’autre part, la voix est l’une de nos ressources les plus puissantes et les plus intimes, un outil qui nous permet de nous explorer dans nos aspects les plus vulnérables. Sommes-nous en train d’essayer de jouer ou d’être vrais ? Qu’est-ce qui empêche ma voix de simplement être ? Notre voix peut être un outil pour nous libérer des chaînes qui empêchent notre expression et pour nous connecter à quelque chose de plus grand que nous sans avoir besoin de le décoder comme nous le faisons habituellement. Lorsque nous nous reconnectons à la voix, l’inspiration peut commencer à revenir.

Il s’avère que c’était un exercice relativement difficile pour moi de réécouter les interviews que j’avais enregistrées par le passé ; ce qui était enregistré n’était pas exactement la rencontre que j’avais l’impression d’avoir vécue. Plus tard, ma voix a commencé à être plus stable et ma façon de parler s’est ajustée. C’est un travail en cours. Avancer pleinement vers sa voix, c’est aussi élargir tout le canal d’expression : mieux fixer les limites, renforcer l’écoute intérieure, s’exprimer davantage et oser parler. La voix peut invoquer une dimension sacrée qui permet de faire bouger les choses. C’est un outil formidable pour reconquérir une partie de notre territoire. C’est un écho immédiat dans le moment présent. Dans quelle mesure est-ce que j’exprime la puissance qui est en moi ? Le chant est le plus beau quand il n’étouffe pas l’expression de la spontanéité pour un simulacre sans goût ni couleur. La vérité de la voix est dans les fréquences qu’elle contient, les intentions.

Construire une communauté et déjouer les pièges de l’esprit de ruche

Rares sont les événements axés sur une véritable communauté ; on en voit apparaître de faux modèles dans les festivals et les soi-disant “célébrations conscientes”. De nombreux concepts suivent les directives d’une opposition contrôlée au lieu de retrouver l’unicité d’un esprit créatif. La grande majorité des projets sont dédiés secrètement à éradiquer notre unicité et à garder nos talents enfouis. Nous sommes principalement encouragés à créer à partir de notre inconscient et de nos parts d’ombre. En effet, pour être vraiment ensemble, il faut travailler à démanteler les egos, les luttes de pouvoir ou les mentalités conformistes à l’esprit de ruche. Pour envisager la création de communautés durables, il faut comprendre les principes de la mentalité de troupeau et le degré de contrôle mental qui affecte notre réalité. Sans cette compréhension de la façon de naviguer dans la programmation qui fait obstacle à la réussite des projets communautaires, les idées ne seront semées que dans une vision naïve de ce qu’est cette réalité. La programmation à la séparation est un autre programme principal qui empêche d’établir avec succès des modèles de réussite dans les communautés. Les membres des communautés doivent avoir une compréhension plus profonde de la nature de la réalité et du fait que leurs pensées ne sont pas toujours les leurs. Une formation à la reconnaissance de la signature énergétique est essentielle.

Une compréhension approfondie de l’isolement et de l’endoctrinement est nécessaire afin de ne pas tomber dans les mêmes pièges qui ont traversé l’esprit des individus dans le passé et qui sont bien vivants à l’heure actuelle. Une autre étape importante consiste à rompre le charme de la victimisation programmée et à revenir à la nature qui fonctionne selon des principes d’abondance et de coopération, avec une interconnexion intrinsèque de toute vie. Notre programmation intérieure empêche la majorité d’entre nous de manifester une réalité que nous voulons vraiment vivre depuis notre conscient. Une véritable communauté dans le sens noble du terme est basée sur l’échange de compétences et de talents. La gestion des conflits est importante. La cupidité et la jalousie sont liées à la croyance qu’il n’y a pas assez pour tout le monde. Cela se produit également parce que nous avons oublié notre caractère unique.

Un autre aspect du contrôle mental ambiant consiste à faire en sorte que les individus originaux doutent constamment d’eux-mêmes, de sorte que l’accès à leur propre pensée créative reste hors de portée. La violation des limites a généralement été établie de manière répétitive pendant l’enfance, afin de créer un traumatisme suffisant pour créer une sorte de neutralisation. Travailler à la reconstruction de limites fermes et à la récupération d’un sens équilibré du soi est essentiel pour sortir d’une manière de vivre deresponsabilisée. Généralement, notre réalité a été programmée de telle sorte que nous sommes encouragés à accorder du crédit à une autorité extérieure plutôt qu’à notre propre position personnelle et que nous sommes découragés d’être en contact avec nos capacités innées. Les méthodes de manipulation ont généralement sévèrement réprimé l’expression de ce que nous sommes et c’est quelque chose qui demande des années de travail intérieur attentif et dévoué, afin de surmonter et d’expulser cette ingénierie artificielle de chaque fibre de notre corps et de nos cellules, en s’éloignant des figures de manipulation et des institutions et en retrouvant le chemin de nos propres codes intérieurs.