Aria Persei

A quest for Absolute
 

L’action de soutien des champignons médicinaux

Les champignons règnent dans leurs propres royaumes, ils réunissent des caractéristiques intéressantes des règnes animaux et végétaux. Depuis des siècles en Orient, les champignons médicinaux, qui contiennent plus de 150 composés bioactifs dans leurs structures, sont ingérés en décoction (après les avoir fait bouillir pendant 2 heures). Chaque champignon, véritable concentré d’actifs, possède son profil caractéristique. Tous sont antiviraux.

Lorsque la Médecine Traditionnelle Chinoise a commencé à susciter un grand intérêt en Occident, la recherche dans le domaine des champignons utilisés en Orient à des fins thérapeutiques a également connu un engouement. Malheureusement, la pharmacologie occidentale n’était pas intéressée par l’incorporation des champignons comme éléments curatifs. Leur consommation nous fournit le meilleur des alpha et bêtaglucanes biodisponibles (des molécules bioactives importantes) et aussi des enzymes, prébiotiques, antibiotiques naturels, vitamines B, minéraux comme le sélénium et le zinc, acides aminés essentiels et autres nutriments.
Habitat sauvage et souches contrôlées

Certains mycéliums vivent en symbiose avec arbres et plantes qui ne pourraient, la plupart du temps, subsister sans leur existence. Le mycélium apporte des minéraux du sol, tandis que les plantes partagent avec lui une partie de leurs sucres et d’autres composés organiques que les champignons ne synthétisent pas pour leur compte. Il est possible qu’en plus de protéger plantes et arbres contre les maladies, les champignons prolongent également leur durée de vie. Consommé dans nos plats, les champignons produisent modérément du mucus et ne sont donc pas un aliment qui soutient la détoxification comme le font les fruits et les fruits-légumes.

Il existe les champignons médicinaux qui poussent à l’état sauvage – sans être contrôlés par l’être humain – et ceux cultivés sous contrôle, de l’inoculation du mycélium jusqu’à la récolte au moment optimal de maturation. La plupart des mycéliums et des champignons gagnent plusieurs centimètres par heure ce qui se traduit par 2 à 3 mètres par jour. Les champignons récoltés dans les forêts ou cueillis dans les prés risquent parfois la contamination par des pesticides, des résidus industriels, des substances provenant des décharges non contrôlées ou encore d’antibiotiques ou hormones utilisées pour le bétail. On dit que les champignons agissent comme des éponges puisqu’ils sont capables de concentrer en leur sein des métaux lourds et toxiques puisés dans le sol. De fait, certaines espèces sont utilisées pour décontaminer les sols hautement pollués par des agents chimiques dangereux.

La culture biologique certifiée présente certains avantages : on travaille avec des mycéliums connus (des souches contrôlées) d’espèces qui ont été étudiées et standardisées et contenant une quantité optimale de principes actifs. Ils sont inoculés dans le milieu approprié pour leur développement dépourvu de toxines et de contaminants. Les champignons sont récoltés au moment optimal de leur développement. Actuellement, les techniques modernes permettent d’élaborer des extraits à base de poudre moulue très fine, assurant la rupture des membranes cellulaires pour la libération des molécules présentes à l’intérieur des champignons.

Recherche à la pointe

Certaines sociétés sont spécialisées en mycologie et douées d’une équipe de recherche (constituée de médecins, biologistes et pharmaciens). Pourtant, il sera généralement difficile pour tout produit réalisé en laboratoire de conserver la signature des modèles organiques. Ils tendent à travailler avec la partie aérienne et/ou avec le mycélium, assurant la production des cultures jusqu’à la vente. Les extraits proposés tendent à être superconcentrés (plus de bénéfices pour moins de gélules). 150 kg de champignons frais sont utilisés pour produire 15 kg de champignons séchés à partir desquels 1 kg de principes actifs est obtenus. Surtout il est difficile de trouver une signature organique dans tous les suppléments que l’on croise. Voici une sélection des spécificités des champignons:

  • Le reishi est un fluidifiant sanguin qui diminue la tension artérielle et module les réactions du système immunitaire. L’oxygénation sanguine est améliorée. Sa teneur en triterpènes lui confère une action anti-inflammatoire. Il est adaptogène et stabilisant pour le système nerveux central.
  • Le cordyceps sera indiqué en cas de fatigue ou de convalescence.
  • Le maitake peut être indiqué pour contrôler le poids et pour soutenir le système digestif et le foie.
  • Le champignon du soleil a une action contre la toxicité du foie induite par des substances chimiques. Il a une action chélatrice (qui se lie aux métaux lourds pour les évacuer du corps) et normalisatrice sur le système immunitaire. Il peut être utile en cas d’allergies et d’asthme.
  • Le champignon queue de dinde, qui convient en cas de fatigue chronique ou de fibromyalgie, aide à la normalisation de la suractivité du système immunitaire (utile en cas de maladies auto-immunes). Il contient des molécules d’action directe, contre bactéries et virus (Epstein barr, herpès, hépatite B).
  • Le shitake, en plus des polysaccharides et des protéglycanes, contient une proportion remarquable de provitamine D ayant des effets antiviraux et immunorégulateurs ainsi que du disaccharide tréhalose, un sucre à digestion lente qui favorise le développement de la substance améliorant la qualité de la flore intestinale. Il a des propriétés hormono-régulatrices. Le shiitake est non seulement un excellent champignon forestier comestible mais aussi un champignon médicinal employé depuis longtemps comme stimulant et fortifiant (système nerveux, immunité, globules blancs) dans les traditions japonaise et chinoise. Le shiitake tire son nom du “shii”, l’une des espèces d’arbres (proches du chêne) sur lequel il pousse et du mot “take” qui veut dire “champignon poussant sur”). Longtemps, il est resté l’apanage des empereurs japonais et de leurs fidèles serviteurs les samouraïs. Riche d’une grande diversité de nutriments, dont des acides aminés essentiels, des antioxydants et des vitamines du groupe B (B2, B3, B6, B9), le shiitake contient de précieux composés antibactériens et antifongiques, essentiels à la survie des champignons dans leur environnement naturel, qui font de lui un véritable bouclier préventif contre les agressions extérieures (germes, micro-organismes, bactéries) tout en rééquilibrant la flore microbienne (action probiotique). Sa teneur en ergostérol, un précurseur de la vitamine D, fait qu’il permet de lutter contre la fatigue et la dépression saisonnière. Souvent cultivé en masse à coup de pesticides et de fongicides, majoritairement en Chine, sur des blocs de sciure dans des milieux où l’humidité, la température, la lumière et l’aération sont contrôlées, on le retrouve encore parfois cultivé de façon traditionnelle, comme au Japon, via l’ensemencement de billots de bois naturel. La certification de culture biologique peut toutefois être accordée à des productions sur bûches artificielles.
  • Le champignon choprin chevelu aide à mieux gérer les envies de sucre.
  • Le polypore est un bon drainant lymphatique. Il est approprié en cas d’oedèmes de rétention des liquides lymphatiques dans les jambes ou le visage.
  • On peut travailler avec des extraits très concentrés pour les cas de maladies graves. Les patients cancéreux traités avec des formules ultra-concentrées tendent à montrer une augmentation significative du pourcentage de lymphocytes, une amélioration de la qualité de vie ainsi qu’une réduction des effets secondaires (nausées et insomnie) par rapport à des patients non traités. La plupart des laboratoires cependant ne comprennent pas les champignons au-delà d’une approche 3D et ne sont donc pas capables d’encapsuler le spectre complet de leurs propriétés.