Aria Persei

A quest for Absolute
 

L’alimentation vivante et frugivore

La vie est bien plus simple qu’il n’y parait. Elle repose sur 4 grands principes: respirer, manger, dormir et éliminer. Si les choses vont mal, regardons d’abord laquelle de ces 4 lois fondamentales n’est pas respectée avant de chercher plus loin. Pour guérir réellement, le terrain, c’est-à-dire les liquides interstitiels dans lesquels baignent nos cellules, doit être nettoyé. La détoxification via l’alimentation vivante et sans mucus est un art qu’il est important de bien comprendre.

Les bases de l’alimentation vivante

Nous n’avons pas conscience que, tous les jours, nous nous empoisonnons sans nous en rendre compte. Les fruits (que les nourrissons peuvent manger très tôt) apportent le vrai sucre fabriqué avec l’énergie de la terre. Les jus de légumes reminéralisent le système. C’est infini, créatif, nutritif ce qu’on peut faire avec les végétaux, les légumes, les graines germées et les fruits. Nous avons le même système digestif que celui des grands singes. Les gorilles, les chimpanzés et les orangs-outans ont des intestins très longs et des reins très courts. Ces derniers se nourrissent de cueillette, de fruits, de feuilles et de racines tendres, cela va sans dire, sans aucun type de cuisson. Les carnivores, eux, ont un système digestif très court et des reins très puissants qui leur permettent d’éliminer l’acide urique produit par les viandes. Nous, nous ne pouvons pas l’éliminer. Il y a des milliers d’années que l’on consomme des aliments cuits et morts, qui ont perdu leur énergie. Automatiquement, il va falloir compenser avec des excitants (un excitant n’est pas un aliment). Avec les sucres lents, il y aura du café ou du thé, et avec la viande, de l’alcool. Les molécules dopantes ne font que pomper l’énergie qu’elles semblent nous accorder. À force d’épuiser les réserves, le compte est à découvert. Et, devant un aliment transformé, l’arrêt instinctuel de manger ne fonctionne plus. En mangeant cuit, on a tendance à manger plus.

L’intelligence inversée du monde

Ce que fait la médecine allopathique aujourd’hui, c’est éteindre les voyants rouges alors qu’ils sont le signe qu’il est temps d’aider le corps à éliminer. Cette élimination est arrêtée par la prise de médicaments qui font taire tout symptôme. A force de demander au système immunitaire de se taire, il finit par devenir muet et tout est enterré plus profondément dans les tissus. Toutes les maladies sont guérissables même si tous les malades ne le sont pas car cela demande un gros effort, d’autant plus quand il y a eu une forte médicalisation avec un affaiblissement du système immunitaire. Quand les jeunes enfants essaient d’expulser les résidus que leurs géniteurs leur ont transmis, par des symptômes de glaires ou de fièvre (qui correspond à la fonte de l’acide urique), deux solutions s’offrent: soit on les aide à expulser, soit on arrête l’élimination et on demande au corps de ne plus faire son travail. Les enfants se développent dans la lymphe de leur mère. Lorsqu’ils traversent des symptômes importants, il faut les aider à éliminer l’héritage empoisonné dont ils ont hérité plutôt que de médicaliser et vacciner pour qu’ils ne soient pas malades et empêcher le corps d’éliminer. Lorsqu’on tourne la tête de droite à gauche : on entend un bruit: ce sont des cristaux d’acides uriques. Dès lors que le corps a un brin d’énergie disponible, il va en profiter pour les mettre dehors. Ces cristaux d’acide urique doivent fondre et être conduits vers les reins. Quand il fond, l’acide urique brûle les émergences nerveuses, ça va être douloureux, on va gonfler, se déformer. C’est un processus nécessaire à la guérison qui est souvent mal interprété.

Depuis les années 1950, nous sommes dans une phase d’ascension exponentielle des maladies, qui sont de plus en plus profondes et dégénératives. Auparavant, même si les gens ont beaucoup mangé cuit, d’une part ils mangeaient moins, bougeaient plus et se soignaient avec les plantes; de l’autre, ils avaient l’habitude de se purger beaucoup plus que nous. La dégénérescence est venue progressivement. Après la seconde guerre mondiale, pour relancer l’économie, c’est la science qui a soudainement préconisé la viande pour les protéines, les produits laitiers pour le calcium et les hydrates de carbone pour les glucides. En 80 ans, l’influence des laboratoires a grandi à mesure que la santé du monde a décliné. En faculté de médecine, l’alimentation n’est même pas abordée.

Le lait de vache est fait pour les veaux. Ce lait si riche en calcium les fait tripler de volume en 3 mois. Lorsqu’ils ont des dents, ils vont manger l’herbe et le foin, qui est leur nourriture d’adulte. Dans le système digestif humain, ce lait se transforme en une solution acide qui brûle et détruit notre calcium et nos minéraux. On peut se sevrer des produits laitiers sans frustration grâce aux jus de légumes verts, avec les vertus de la chlorophylle, pour aider à réguler l’humeur. Il faut dépasser l’idée et la programmation mentale bien ancrée que réduire l’apport alimentaire vient avec un manque d’énergie ou que l’alimentation devait avoisiner un certain seuil de calories par jour. On remarque qu’on retrouve souvent des féculents dans les textes religieux. En effet, si on veut adhérer, il faut certainement de la colle. Dans l’ayurvéda et la médecine chinoise originelles, le riz est cité comme un instrument de soumission. Cela donne des gens bien organisés. Depuis la colonisation, le riz est partout et ça ne fait pas des créatifs. Avec le riz, il faut le thé qui donne assez d’énergie pour aller travailler mais pas assez pour se rebeller. Dans les endroits où l’on boit du café, ça gronde beaucoup plus. Le thé originel est la feuille qu’on a cueillie et séchée. Quand on la fait torréfier, elle devient un poison.

Le système lymphatique, ce grand ignoré

Le corps ne peut pas à la fois éliminer et digérer car la digestion occupe 50% de son énergie. D’où la nécessité de faire de nettoyer la lymphe en la remettant en mouvement et en circulation. Nous mangeons bon nombre d’aliments que notre corps ne peut digérer et qui laissent des résidus qui sont stockés dans les liquides interstitiels dans lesquels baignent nos cellules. Tous les sucres lents que le foie ne peut digérer totalement laissent des glaires, des viscosités qui paralysent tout le travail cellulaire. Alors que les analyses sanguines récoltent toute l’attention, qu’en est-il de notre système lymphatique, ce grand oublié et méconnu? 2 tiers du poids du corps viennent des liquides, en majorité constitués de liquide lymphatique. Nos cellules sont empoisonnées par ce milieu asphyxié de résidus métaboliques. La qualité de nos liquides interstitiels est aussi importante que la qualité des aliments que nous consommons.

Par où commencer?

Devant la santé, nous en sommes tous à des stades différents, on ne peut pas prévoir à quoi la guérison ressemblera ni si le chemin sera vallonné, pentu ou montagneux. La démarche cependant reste la même. Le premier conseil est de commencer par manger plus des fruits que l’on aime et à boire des jus de fruits et légumes chaque jour, sans rien enlever. Les autres poisons s’en iront les uns après les autres. Le deuxième conseil est d’aider le corps à faire sortir les colles et les résidus acides qui sont la source du problème. Ce qui est encourageant est d’être témoin du changement mental, intellectuel et émotionnel grâce à l’alimentation vivante. Les gens redeviennent maîtres d’eux-mêmes, ils deviennent leurs propres médecins et comprennent les symptômes qu’ils traversent. Les grands mangeurs de viande adorent les ananas car c’est un solvant d’acide, les constipés adorent les kiwis, les personnes fatiguées l’orange, les reins épuisés les pamplemousses, les problèmes de circulation les citrons. Chaque aliment vivant a un rôle précis dans l’organisme.

Se relier aux lois universelles

Avec une alimentation morte, les lois de la vie et les véritables réponses restent inaccessibles. Un être en santé aura plus de facilité à se relier à la son propre esprit pour être connecté de plus en plus à ce qu’il est juste de faire. La simplicité est un grand luxe dans la vie, qui aujourd’hui est accessible à peu d’êtres puisque la majorité du monde marche à l’envers. Que va-t-on laisser derrière nous? Quel rôle aurons-nous rempli? Qui avons-nous servi?

Un mot sur les agents trompeurs dans le domaine de la détoxification

Bien des êtres actifs dans les sphères de l’alimentation biologique et vivante sont des agents de déception. Ce constat est venu après plusieurs années passées dans le milieu, l’observation de la répétition de paramètres et la lecture de la signature vibratoire de ces êtres ou entreprises (Biovie, Irène Grosjean, Thierry Casasnovas). Être reliés à des gourous ou agents actifs de la supercherie vient avec de multiples ramifications dans nos vies: les réseaux avec lesquels nous nous connectons, les personnes que nous rencontrons, les choix que nous faisons quant à où acheter notre nourriture. La nourriture peut être chargée d’énergie positive ou négative. Lorsque nous la consommons, nous consentons à avaler ces énergies, car personne ne nous force à avaler ces bouchées. La vigilance prime donc. A deux carrefours très clairs de ma vie, cette empreinte sur la nourriture a permis une reprogrammation très problématique sur laquelle il a été nécessaire que je travaille des mois durant, pour revenir à un ordre stable. Gardons les apprentissages et les vérités apprises; rejetons le contrôle mental et les tentatives de nous compromettre et nous utiliser.