Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui sont affectés par des pathologies chroniques voire dégénératives, conséquences d’une toxicité environnementale exponentielle qui nous encercle sur tous les fronts. Pour faire face, l’ozone thérapie, puissant bactéricide, fongicide, virucide, anti-inflammatoire et anti-douleur, est un allié santé qui dit-on participe à la ré-oxygénation de nos cellules. Je n’ai pas été en mesure d’expérimenter les résultats souhaités, peut-être parce que le médecin avec lequel je travaillais était sous un contrôle mental trop sévère. Le jeûne et la désintoxication cellulaire se sont montrés, par expérience personnelle, comme apportant beaucoup plus de résultats positifs. Ces techniques ont également beaucoup plus d’empreintes organiques que les applications médicales froides de l’ozone. J’ai arrêté de travailler avec l’ozone car je n’ai trouvé aucun praticien envers lequel je puisse entretenir de la confiance.
Les travaux de Nicolas Tesla
Les propriétés désinfectantes de l’ozone étaient connues dans les années 1840 pour stériliser les salles d’opération et traiter l’eau. Lors de ses expériences de production d’éclairs, il se raconte que Nicolas Tesla constata qu’une forte odeur de gaz envahissait son laboratoire : il identifia ce gaz comme étant l’ozone. L’inventeur observa que l’ozone éliminait les bactéries et moisissures qui stagnaient dans les locaux et améliorait sensiblement la condition physique et mentale des employés ainsi que la sienne. Dès les années 1920, il conseilla de désinfecter les chambres d’hôpitaux au moyen de l’ozone. Il produisit également une huile d’olive ozonifiée destinée aux médecins. En période de guerre, la moindre plaie pouvait vite s’infecter : l’application du gaz sur les blessures permettait d’éviter les infections bactériennes. Ce contexte laisse supposer que l’ozonothérapie et les champs électromagnétiques pulsés étaient répandus aux États-Unis pendant une période de 30 ans. Les technologies censurées réapparurent en Europe après la chute du mur de Berlin 1989 et la fin de la guerre froide et de l’embargo qui avait été imposé fin des années 1930. La médication pharmaceutique fut poussée pour remplacer la thérapie par la lumière ultraviolette que l’industrie diabolisa et l’ozone fut présenté comme un polluant toxique.
L’ozone n’est donc pas une nouvelle médecine, mais plutôt une redécouverte, bien connue en Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, Turquie et pays de l’est, une thérapie qui ne sert pas les intérêts pharmaceutiques: certains turcs en Belgique prennent l’avion une fois par semaine pour recevoir un traitement à l’ozone dans leur pays natal. Les allemands sont très forts. L’ozone est administrée par différents modes d’administration: injections intramusculaires, intra-articulaires, intraveineuses (le sang est enrichi en oxygène) ou intra-artérielles, insufflation rectale ou vaginale ou encore huile ozonée. L’une des contre-indications majeure est d’avoir reçu une greffe car l’ozone augmenterait l’immunité.
Le centre O3 à Liège
Le Docteur Anne Franckart fit la rencontre de celui qui allait devenir son mari, un pionnier en Belgique, le premier à faire l’arthroscopie (qui permet d’explorer l’intérieur d’une articulation à l’aide d’un petite tube appelé endoscope). La caméra venait d’arriver lorsqu’elle est entrée en fonction et elle se rappelle cette période comme une ère fascinante. Son mari et elle ont opéré ensemble pendant des années. Elle s’est spécialisée en orthopédie (spécialité chirurgicale qui s’occupe des affections de l’os et des articulations ainsi que des parties molles comme les muscles et tendons). Plus tard, elle a entendu parler de l’ozone et a été convaincue. La petite structure dans laquelle elle travaillait (elle ne veut pas travailler dans de grands hôpitaux où les patients sont des numéros) est portée à disparaître. Elle partage qu’une fois que l’ozone est en contact avec le sang, l’O inactif présent dans la bonbonne se transforme en oxygène actif et va agir au niveau des mitochondries et rebooster le mécanisme interne. Dans les cas de cervicalgie ou de lombalgie, les résultats sont très bons en quelques jours. Contrairement aux anti-inflammatoires qui bloquent tout, l’ozone guérit petit à petit. On obtient les mêmes résultats qu’en chirurgie vasculaire au niveau des varices, sans l’injection de produit étranger. Pour l’acné, on injecte dans chaque bouton à l’aide d’une aiguille de mésothérapie. Autour de moi, certains backdrops ont eu des résultats parlants dont un regain d’énergie et une amélioration de la qualité du sommeil. J’ai eu du mal à observer une amélioration et j’ai arrêté de me rendre chez le Docteur Franckart. Le Docteur avait un positionnement en accord avec les directives officielles durant l’époque du coronavirus. Je ne suis pas fan des piqures et les trajets occupaient 3 heures de mon temps aller-retour. Je suis persuadée que le degré d’éveil du médecin traitant a une grande influence sur les effets positifs pour la santé qu’un traitement à l’ozone peut engendrer.
Différentes méthodes d’administration de l’ozone
Comment ça se passe ?
- Transfusion sanguine: dans le cabinet du médecin, l’ozone est fabriqué à l’aide d’un générateur médical. Grâce à une décharge électrique et à de l’oxygène, la molécule d’ozone est formée grâce à la séparation puis à la nouvelle association des liaisons moléculaires. Lors de la transfusion sanguine, on prélève entre 50 et 100 ml de sang que l’on réinjecte dans le système sanguin de la personne via perfusion (20-40 minutes).
- Le sauna Hocatt: un système qui baigne le corps dans une vapeur d’ozone couplée à de la chaleur, de l’infrarouge (ce sont des radiations, c’est donc à éviter).
- Hydrothérapie du côlon suivie d’une insufflation rectale à l’ozone : l’insufflation rectale est un traitement préventif et curatif : les parois internes du rectum sont richement vascularisées. Elle se fait via un cathéter qui insuffle entre 160 et 300 ml de gaz.
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