C’est très certainement un voyage que de comprendre la place que nous sommes venus occuper au sein de la race humaine, pour nous reconnecter à notre fréquence unique, pour transcender le sentiment d’oppression lié à l’idée que nous sommes des êtres insignifiants, comme nous avons été amenés à le croire. Entre le soi et le collectif, le quotidien et l’universel, nous sommes des êtres en quête.
Je suis en quête tout en découvrant qu’il est possible d’affecter le tissu de la fabrique matricielle. La véritable histoire de l’humanité nous a été cachée. Je suis le processus, le voile se lève peu à peu. Cela s’accompagne de nombreuses réalisations et de beaucoup de compréhensions. J’ai toujours eu l’impression que mon corps était lourd et toxique, malgré le déni qui m’entourait. On me laissait entendre que cela était dans ma tête, comme pour le reste. Dès notre naissance, nous sommes empoisonnés : nos corps, nos esprits, nos émotions. Il est difficile de commencer à s’échapper de cette prison bien pensée. Le système matriciel est un système dimensionnel. Ce système nous maintient en esclavage depuis des siècles. Tout autour de nous et chaque jour, de puissants outils de programmation mentale sont utilisés pour diriger et voler le pouvoir de nos incroyables esprits et émotions, maintenant ainsi l’ancien système en vie. En entrant dans l’âge adulte, nous sommes généralement trop conditionnés pour commencer à nous libérer de notre propre programmation. Chaque jour, une bombe d’images, de boutons pressés et de déclencheurs guide nos esprits, activant des programmes, afin de créer des réactions prévisibles : comment dépenser notre argent, nous diviser ou jouer sur nos faiblesses.
Au fond de moi, un savoir cellulaire se réactive lentement. Depuis longtemps, ceux qui dirigent ce monde ont su comment la psychologie, l’inconscient et l’égo humain pouvaient servir leurs intérêts : les émotions négatives, les traumatismes et les fardeaux des ancêtres hérités du passé, les addictions et les comportements incontrôlés, de la béatitude à la peur, créent un vortex énergétique collaborant à de nombreux niveaux différents. Nos traumatismes non résolus alimentent le vieux monde et l’ancienne vision. Les traumatismes humains et les conditionnements subis au cours de l’enfance, au cours de l’éducation ou pendant nos activités nocturnes nous maintiennent dans une certaine fourchette de fréquences, nous gardant à l’intérieur d’une prison en trois dimensions très limitée où l’expansion et la vraie liberté sont difficilement atteignables. À l’intérieur de ces fréquences, aucune solution réelle ou définitive n’est vraiment accessible, seulement une répétition cyclique d’un monde cauchemardesque. En coopérant à la conscience de la victimisation, qui a de nombreuses formes cachées et souterraines, nous jouons selon ces règles du jeu. Tant que nous sommes occupés les uns avec les autres, sans nous concentrer sur l’origine du problème, le temps s’écoule de nos précieuses vies. En tout temps, en toute occasion, quelles autorisations sommes-nous en train d’accorder?
Des interférences de dimensions invisibles se manifestent dans nos vies, sans que nous ne le reconnaissions, parce que cela se passe à des niveaux cachés à nos sens communs. Certaines forces anti-vie sont là pour arrêter et ralentir notre évolution spirituelle en s’insinuant dans l’esprit humain alors que notre véritable soi supérieur est là pour nous soutenir et nous faire grandir. Nous pouvons tous devenir meilleurs à scanner l’invisible, à reconnaître la signature fréquentielle en toute chose et à faire confiance à nos perceptions extra-sensorielles. Elles sont avec nous depuis le début. Le temps est venu d’y revenir et de leur faire confiance. C’est un endroit sûr en nous-mêmes où nous rendre. Je peux sentir les énergies qui poussent à sortir de cette prison invisible pour commencer une nouvelle façon de vivre : par des réactions qui n’alimentent pas la prison fréquentielle, en regardant vers le nouveau royaume qui est à construire. Pour s’en libérer, la réponse est au-delà de tout ce que l’on connait. Chaque victoire du coeur et de l’intégrité aide à la transition vers une expérience dimensionnelle plus vaste. L’expansion est à portée de main. Notre pouvoir est infini, si seulement nous le reprenons, comme c’est notre droit de naissance. Unis et vibrant à la bonne fréquence, hors des prisons illusoires, tout devient possible. Une nouvelle réalité, un vrai foyer. En souterrain, comme toujours, se dessine le plan directeur. L’obscurité fait depuis longtemps partie du jeu, on peut le voir comme un outil de croissance, puisque nous évoluons dans un plan de dualité. Dans chaque recoin se trouve le choix individuel, celui de rester dans la peur ou de nous abandonner à quelque chose de plus grand et de laisser derrière nous une partie de la programmation qui nous rend esclave. L’amour pur, l’amour vrai, peut transcender toute illusion et la faire fondre sur place. L’amour va bien au-delà, l’amour, c’est aussi de rester fidèle à la Vérité à tout prix, et c’est là, dans cet amour véritable, que se trouve la réponse. La Connaissance et le Savoir nous y conduiront.
Mon premier retour de Saturne a été une période d’initiation brutale. J’étais prête à embrasser une nouvelle ère. Cette année est venue avec un grand changement dans mon chemin de vie et pour l’avenir que je me construis. J’ai fêté mon 29ème anniversaire au Costa Rica, fuyant la réalité à laquelle je faisais face à la maison, ne sachant pas comment échapper à la violence émotionnelle, psychologique et spirituelle, ne sachant pas comment y faire face et comment y mettre fin, ne comprenant pas pourquoi et comment je m’étais retrouvée dans de tels engrenages. En moi, il y avait des parties qui recherchaient désespérément l’humanité dans les yeux de l’agresseur. Je n’avais pas compris que nous ne sommes pas tous câblés de la même façon. J’avais besoin d’un peu de temps pour respirer au loin. Mais tout autour de moi, mes allées et venues étaient contrôlées. À mon retour, le travail était encore à faire : aller creuser les racines profondes en moi qui manquaient d’amour pour moi-même, la mémoire cellulaire des générations et des générations avant moi, la codépendance incorporée, la programmation sacrificielle. C’était l’occasion de tirer de grandes leçons de vie. Il fallait regarder la codépendance bien en face pour que la possibilité d’un autre niveau d’expérience puisse surgir. L’idée d’une nouvelle façon d’être était venue. J’en avais assez de ces expériences cycliques, j’en avais assez de la douleur et je voulais me libérer de la programmation qui me contraignait au cycle de cette souffrance. Je fermai la porte, littéralement en écoutant la petite voix à l’intérieur de moi et sans savoir encore où aller. (PS : Entre 36 et 39 ans, la période de maturité de Saturne arrive, me forçant à assister à un autre grand effondrement comme je l’avais vécu lors de mon premier retour de Saturne (27-31). Ces influences sont indéniables et nous obligent à faire le dur travail en creusant l’inconscient que l’ingénierie utilise pour favoriser notre sentiment d’enfermement ici).
Les cycles se répétaient. D’autres personnages mais les mêmes sentiments, les mêmes conclusions, les mêmes blessures ravivées. Mais jamais à ce point de rupture profonde à l’intérieur. Enfant, je fus exposée à de nombreuses comportements; on appelait cela de l’amour. Cependant j’ai toujours su que cela n’avait pas la couleur de l’amour véritable. Tout autour, mon entourage et la société me montraient ce qui leur était familier et connu, ce qu’ils appelaient l’amour, de nombreuses transgressions des émotions du corps et de l’esprit, des transgressions des frontières spirituelles également. Établir une limite envers l’autre était devenu territoire inconnu. Le processus est devenu comme un carte de paysage à explorer.
Un an plus tôt, après 8 mois de deuil d’avoir dû apprendre à vivre sans la présence physique de l’être qui m’a d’abord fait entrevoir des bribes d’amour inconditionnel, alors que mon corps était encore en état de choc post-traumatique à cause de l’insupportable illusion de la séparation du voile entre les morts et les vivants, j’ai fait le vœu fou que ma 29ème année de vie soit la plus heureuse de ma vie. Et j’ai envoyé cette demande au multivers, en demandant d’être aidée et soutenue en dehors de ma volonté et de ma vision limitée de la vie. Et si cette année n’a pas été la plus heureuse de ma vie, elle a certainement été l’une des plus courageuses et elle a très certainement posé les jalons d’un avenir plus brillant et plus heureux.
Quelque chose de plus grand s’est mis en action. La réponse est venue sous de nombreuses formes inattendues et de grandes difficultés, les unes après les autres, bataille après bataille, leçon après leçon; un travail d’ajustement, de compréhension et de croissance. Une année sombre, intérieure et extérieure, pleine de confrontations et de défis, mais nécessaire à coup sûr. Le temps était venu de remettre les choses en ordre, de réparer, de grandir, de se rappeler qui j’étais et de commencer à faire preuve de bien plus de discernement. À l’aube de cet anniversaire sont venues des semaines plus heureuses, la capacité de rire et de sourire à nouveau alors que j’établissais quelque chose de solide et d’éternel en moi. À l’horizon, lentement, de nouveaux domaines de réalité apparaissaient pour commencer à ouvrir la boucle sans fin de la répétition à quelque chose de neuf contenant plus de lumière et plus de joie. Avec chaque partie guérie de moi, des tonnes de fardeaux des générations précédentes dans ma généalogie, maltraitées, utilisées, non respectées, spirituellement violées, ont été déposées l’une après l’autre.
Pour faire ce chemin de retour, le chemin m’a conduit à retourner dans la maison de village dont ma mère était tombée amoureuse 2 décennies auparavant. La lumière baigne les fenêtres de la maison pendant les magnifiques couchers de soleil sur la vallée. Je repars avec le plus grand message de celle qui m’a donné la vie après sa grande traversée au printemps 2015 lorsqu’elle a décidé qu’elle en avait assez de cette prison fréquentielle. Elle en a eu assez. Je veux transcender ces zones de l’esprit qui l’ont prise au dépourvu. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle célèbre chaque victoire avec moi. Chaque jour, je me rappelle pourquoi tout est parfait comme ça et pourquoi il ne pourrait en être autrement. La jeunesse s’efface lentement, avec l’ignorance et la naïveté à ses côtés, pour que la beauté embrasse toutes les nouvelles formes possibles, y compris la forme de Connaissance. Voici la nouvelle décennie, avec la certitude que chaque nouvelle rencontre, chaque pas en avant, viendra me soutenir ou me tester, alors que je prends à bras le corps ma destinée humaine.
L’essence du feu guide mes pas,
Après avoir versé un océan de larmes,
Je danse à travers les profondeurs de la vie,
Esprit éternel, tu es toujours là pour me rattraper.
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